dimanche 12 juin 2011

Compte rendu de l'AG du 9 juin Place Saint Michel à Bordeaux

Début 19h40

Que peuvent faire les flics :

Voir législation sur groupe facebook du mouvement. Etre au courant de ses droits est important, voir avec avocat de bayonne.

Il a été décidé de mettre en place un ordre du jour donc voir si proposition.
  • Débat de fond sur des mots assez consensuels : nous sommes autogéré.e.s.
  • On est sur la place st michel, il faudrait que les gens qui sont ici nous informent pour savoir ce qui se passe.
  • Débat sur le mot banlieues et notre rapport avec. Pour certain.e.s la banlieue n’est pas un problème mais un symptôme.
Précision : les femmes qui sont allées à Versailles ne demandaient pas la démocratie mais du pain
Parler des banlieues : mot vaste, savoir de quoi on parle vraiment.
Sujet des banlieues éminemment politique, vraies révoltes
  • Compte rendu des commissions.
Banlieues, ou on met les gens, les confiner pour ne pas que ça dérange dans les villes : pas de politique de logement réel mais coincé dans le système politique actuel.
  • Qu’est ce que fait le 19
Commencer à dire que l’on est là et que l’on sait penser et penser tou.te.s ensemble.

Pour st michel : article sud ouest : il commence à dégager les commerces. Fouilles archéologiques. Mairie envisage de supprimer prés de 30 emplacements. Les commerçants n’ont plus de boulot.
Citation : discussion par rapport à l’amour.
Aller à la source, on ne discute pas de ce qui se passe dans la société.
Il faut partir du problème de fond, pourquoi en Espagne, Grèce ici. C’est une certaine colère et un rejet de la société comme elle fonctionne, on veut en discuter et essayer de trouver des alternatives. Savoir comment on va arriver à mettre en place une autre société. Et on est surtout là parce qu’on est en colère.
Dans cette société, un problème de propriété et de sécurité. On a plus le droit de fumer dans les bars, on a des soupapes en moins, on est d’autant plus énervé.e.s envers cette société et un jour ça se retourner contre celles et ceux qui l’on créé.

Pour l’instant des choses nous ont été retirées, mais au niveau culturel beaucoup de choses aussi comme musique… qui ont été interdit. Peur que la politique supprime ce genre de choses.
La censure elle existe depuis toujours dès qu’il y a un pouvoir, une opposition. Il faut trouver les alternatives que l’on donne à ça, par exemple à bordeaux, plus le droit d’avoir de l’alcool , pas le droit de distribuer des tracts rue st cath… le combat contre la censure est quotidien. Détourner les lois qu’ils et elles ont faites contres eux et elles. Les attaquer là ou c’est possible. Il faut regrouper les luttes sinon à chaque fois, on se fait récupérer car toutes les luttes ont une base sociale. La sécurité : quand il y a eu une émeute quasi tout le temps à l’origine des flics. Fédérer les luttes. Il faut parler de révoltes contre toutes les injustices et de désobéissance.

On parle de censure mais il faudrait vraiment parler de libertés. Si on décide de se restreindre c’est parce que l’on est en société, les lois qui sont votées sont faites par des gens qui sont en dehors.
Les député.e.s européen.ne.s ont annoncé que : la France avait des salaires trop hauts donc le smic va être libre alors qu’ils et elles se sont augmenté.e.s les salaires. Il faut se servir de ces exemples pour le 19.
Ils et Elles nous enlèvent la liberté d’expression, aujourd’hui on s’exprime sur la place et cette liberté on est en train de nous l’enlever, est ce que l’on est encore libre en France ?
Les élu.e.s n’ont aucun sens de ce que vit le peuple au quotidien.
Aujourd’hui encore on est là pour discuter et il y a des flic.que.s car on fait peur, on arrête de regarder la tv, on réfléchit.

Action forte : le boycott : arme absolue, plus d’achat, plus de pouvoir, donc réfléchir à notre manière de consommer. Ex : Coca cola pompe l’eau en Inde, coca cola tue des syndicalistes colombien.ne.s. Petit à petit, réfléchir à des alternatives et les communiquer. Les multinationales gèrent le monde, au niveau des armes.

Si le pouvoir d’achat et le pouvoir d’acheter de la merde alors contre le pouvoir d’achat.
Carrément plus d’achat, il y a des gens qui sont prés de plus en plus être conscient.e.s, si on a entendu le mot décroissance, même si pas forcement les mots à utiliser, avec les murs en béton on se retrouve seul.e, on a tous nos côtés sombres et positifs.

Action : commencer si on continue à avoir un lieu fixe : apporter des livres d’économie, politique… pour continuer à échanger et se cultiver.
Truc de fond : les stratégies à suivre : convocation le 19, pas d’accord qu’avec des bonnes intentions ont eu changer le monde, dans une ville on à pas de potager. Dans ce béton : qu’est-ce que je veux être : joyeux sauf que le système ne le permet pas. Le pacifisme radical, pas de contestation même quand on se fait taper. Organiser des stratégies et se former, discuter sur comment on le fait. Il faut que les français.es retrouvent l’énergie lors de luttes des droits de l’homme par ex.

Les banques : les banques ce n’est plus des humain.e.s, ça à perdu toute humanité et c’est pour cela que ça ne marche pas. Il faut s’y attaquer pour ça. Au niveau des boycotts et banques : la nef, plus responsable que les autres. Meilleures banque qui existent éthiquement, fait partie des actions importantes à mener. Voir questionnaire d’attac par exemple pour faire pression et essayer de changer de banque nef associée au crédit coopératif.

Par rapport au faite de vivre en ville : on peut trouver des jardins pourtant, il suffit d’imaginer de le faire. On est pas obligé.e.s d’avoir un système qui est basé sur la croissance, un monde ou la tv dure cinquante ans…
Aucune banque n’est morale, même la nef finance des organismes pas chouettes. « Qu’est ce qui est le plus moral, créer une banque ou l’attaquer ».
Si on nous a parqué dans des appartements, que les métros et trams sont toujours blindés, est ce qu’on n’est pas mieux au milieu de la verdure.
Dans le système actuel, travailler nous oblige à avoir une banque. Donc trouver la meilleure solution pour qu’il y ait des banques vraiment responsables.
Sur le net : les indigné.e.s d’une ville ont recouvert tous les distributeurs de banques, alerté l’opinion que toujours de l’argent pour les banques mais plus pour les hôpitaux….
Question : faire travailler les gens 8 heures par semaine dans les conditions actuelles, c’est de l’esclavagisme. On à pas le droit de faire travailler les gens gratuitement.
L’argent doit être un outil, les banques devraient être l’usine pour faire circuler l’outil et non pour faire de l’argent. Les banques ne devraient plus faire de profits. Economie en place ne se laissera as prendre le pouvoir par des alternatives. Il faut un changement radical. Pour l’instant on à pas le pouvoir de prendre les décisions donc poser la question de comment on prend le pouvoir
Monnaie fondante : monnaie qui perd de la valeur au lieu d’en prendre : inciter les gens à l’utiliser seulement pour l’échange de marchandises. Appeler au vote blanc
Si ça nous dérange ou pas s’il y ait des gens qui filment ? A décider collectivement (4 ou 5 personnes contre)
Alternatives d’argent : gratuité. Compétences gratuites à remettre au goût du jour. Prendre de son temps libre pour le faire.
Représentativité : personne n’a jamais été vraiment représenté par un élu. Prise en compte des votes banc « une grosse connerie », il ne faut simplement pas aller voter. Propagande, il faut nous exprimer nous même dans la rue.
Argent est quelque chose de créé à partir de rien. Voir les 3 zeitgeist.
Recadrage du débat : problème avec le système, les alternatives. Mais est ce que ça vaut la peine de voter blanc ou nul mais le 19 juin on a la possibilité de faire peur. Souvent on oublie la globalité alors que l’on doit construire quelque chose nous tou.te.s. Ce qui fait peur c’est ce qu’ils et elles font en Espagne, fédérer, combattre pacifiquement avec des stratégies très claires. Il faut prendre conscience, et se demander comment on fait pour que les autres comprennent.
Eviter d’avoir de l’alcool, car raison pour que les policier.e.s nous délogent
Fédérer pour le 19, action dans le tram pour annoncer manif.
Vote sur l’action : pour 34, contre 0, abs 2. Participant : (voir avec commission action, qui proposeront date et horaire).
10 jours pour faire passer l’info, ça peut faire rebondir pour le 19.
Voir pour la recherche de consensus, demander d’abord avant le vote qui est radicalement contre.
Tram : pourquoi on ne peut pas en parler, public est légal.
Craie pour faire passer l’info.
Par rapport au consensus, il ne faut pas que ça bloque le vote sinon anti démocratique.
But est de demander les contres n’est pas de bloquer mais que ces personnes puissent s’exprimer.
Se mettre d’accord maintenant sur le parcours du 19.
On demande la démocratie réelle, on à rien à cacher. On n’est pas des terroriste, jusque des citoyen.ne.s, arrêter d’avoir peur.
Mini pièce de théâtre dans la rue.
Il faut donner les lieux de rendez-vous.
Avoir des groupes tous les jours sur des trajets… en fonction du parcours de chacun.e.
Pas pour déclarer car par de responsables et d’organisations.
Se concentrer sur le fait d’amener des gens.
Proposition d’un lieu de pouvoir.
Proposition de la mairie.
Sur les quais. Moins de possibilité de se faire encercler par les flic.que.s + fête du fleuve, donc avec du bruit par exemple.
But est de rassembler des gens qui pourraient discuter donc la marche pour la nuit pourrait empêcher de rassembler des gens.
Faire un truc commun avec tous les pays.
Manif sur les quais, départ place de la bourse, vers 15-16h pour essayer de tenir le plus longtemps possible pour la fête du fleuve.
Proposition : Proposer une heure pour chaque lieu mais c’est compliqué pour les gens…

PLACE DE LA BOURSE 16H

Idée de mot d’ordre : on est endetté.e.s et on n’a pas à signer pour ça donc ANNULER TOUTE LES DETTES
Mot d’ordre et ce que l’on va dire dans le tram, donc ne pas faire peur aux gens. Premier mot d’ordre du mouvement est la démocratie.
Se mettre d’accord pour une phrase à dire dans le tram à la fin.
Par forcément dans le tram mais aussi là où le système fonctionne, dans les magasins.
Inconvénient de la phrase commune à la fin, risque que ça fasse secte. Réduire la phrase au rdv.
Regarder les gens dans le tram et les inviter à se lever.
Il faut que ça fasse le plus naturel possible.
Le 19 : va changer pour toute l’europe.
Président des états unis d’europe hermann von penn ?
rdv demain arrêt tram B devant la fontaine à 14h et 17h (attention à pas déserter la place st michel)
Évènement facebook : vecteur supplémentaire pour diffuser
Tract pour le 19 ? Qu’est ce qu’on met dedans ? À revoir vendredi pour le proposer samedi
Faire des commissions de discussions pour l’argumentaire : le point de vue europe, le point de vue légal, économique, ...
Qu’est ce qui touche les français.es : la santé, le trop plein d’élèves dans les écoles, les retraites, les lois sur l’université, la façon dont sont traité.e.s les sans-papiers, les expulsions…
Trouver des chiffres parlants, choquants ; le « qui quoi où pourquoi comment ? » ; thématiques ;
Éducation : on supprime un maximum de postes -> problème de l’éducation des générations futures -> à approfondir
Lien entre l’éducation, la santé, le social… les gouvernant.e.s nous font payer la dette
l’état est le pire employeur
Sabotage par l’état des services publics -> destruction organisée du service public ; abolition des privilèges (fonctionnariat)
que chacun fasse son tract ?
il faut diviser la communication individuelle et collective
Ouvrir un débat sur qu’est ce qui arrive en France ? Un débat de fond ! On revient à « qu’est ce qui énerve un.e français.e ? »
Les gens bougent quand ça les concerne ; retraites -> ça concernait tout le monde. Le/La français.e ne bouge pas par altruisme -> c’est peut-être notre boulot ?
Ce qui touche tout le monde -> résistance française : état de bien être, de bien vivre. On perd l’idéal de nos ancêtres.
On perd nos libertés, alors que des gens se sont battus pour les avoir.
La DUDH : droit à l’éducation, à la sécurité sociale, aux services publics gratuits et libres à tou.te.s, …
Idée pour le tract : deux colonnes : on a tel droit, il est détruit de telle façon.
Plancher sur la constitution de 45 -> idéal des libérateurs-trices
Attention aux « libérateurs-trices » qui se sont partagé.e.s le monde après.
« On t’accepte au gouvernement mais tu as un contrat social avec nous » en 1789 (puis rappelé en 1945) -> le contrat social il a été cassé, c’est pas le monde qu’on voulait
De gaulle a écrit la constitution à moitié tout seul, il s’est garanti pas mal de droits.
Montrer comment les textes ne sont pas respectés, proposer que pour la sixième république ce soit le peuple qui rédige la constitution
Contrat social : argument lors des assemblées : on a lutté en 1789 contre la monarchie, en 45 contre le fascisme, et là on se retrouve avec une monarchie fasciste
Proposer des alternatives : elles existent !
On est pas encore en démocratie : il faut le rappeler aux gens.
On est complètement déconnecté-e-s du/de la prochain.e, arrêter de se baser sur des cas généraux, localiser plus !
Il faut un système qui puisse changer : le non cumul des mandats, police uniquement municipale, référendums -> il faut pouvoir changer le système !
Les candidat.e.s avec un minimum de vote et tirer au sort
La seule démocratie valable c’est la démocratie directe de la base vers le haut, n’importe quel individu peut être représentant.e , la seule démocratie qu’on nous propose c’est la prise de pouvoir d’une classe sur une autre classe. La démocratie directe part de la rue et se fédère, les personnes élues ne seront élu.e.s que pour un moment …ex en 36 en Espagne. Ex de la démocratie actuelle : le referendum sur l’europe. Il ne faut jamais oublier que hitler a été élu. Le sommet est obligé de se soumettre à la base. La démocratie en ce moment c’est l’europe forteresse qui regarde le sud du coté judéo chrétien.
On parle démocratie, mais quels sont les ingrédients ?
Elu.e.s tiré.e.s au sort : ça a existé et marché…pendant l’antiquité à Athènes, à Mexico aussi…
Les représentant.e.s non rémunéré.e.s…avec juste un minimum pour vivre
Le peuple n’est plus souverain… Le gouvernement passe outre les décisions du peuple…la noblesse et le clergé sont confondus dans un système qui impose ses lois.
Le changement se fera localement…à l’échelle locale il faut une organisation coercitive. Les quartiers doivent se réapproprier leur quartier. Une politique non rémunérée.
Si on ne les paie pas, ce sont les personnes qui ont beaucoup d’argent qui feront la politique.
Pour la rémunération des député.e.s, il faudrait considérer le taux : le smic !
Par rapport aux député.e.s, qu’ils soient rémunéré.e.s ou pas, les représentant.e.s…ce sont les avocat.e.s, chomeurs-ses…très peu d’immigré.e.s…très peu de femmes.
Par rapport aux représentant.e.s…on devrait tou.te.s travailler moins pour avoir le temps de s’occuper du reste…s’occuper des gens autours…
Il faut quitter le capitalisme. Il faut se méfier quand un gros fonctionnement tombe, de ce qui arrive derrière. Réfléchir de comment changer la société sans revenir forcément à du local.
En 50 ans on a doublé notre production et on travaille toujours autant. Dégager du temps pour penser, il y a une partie de la population qui se contente juste de survivre. Je ne pense pas qu’on risque de retomber dans un moyen âge.
Au moyen âge, il y avait la seigneurie …les gens n’étaient pas lettré.e.s…le fait d’être analphabètes change beaucoup les choses. La conscience du monde qui nous entoure est différente de cette époque. A partir du moment où en vient à se contenter de peu, on ne manquera de rien.
Le moyen âge c’était aussi en temps de guerre, Une production locale permettrait de s’auto-suffire , et les terres en Afrique pour réellement être utilisées pour leur propre peuple. Détruire le centre (capitalisme) ça ne veut pas dire que le reste se réglera automatiquement. Il faut aussi y réfléchir.
Le moyen âge a beaucoup de mauvaises presses, il y avait la morale chrétienne, mais l’usure n’était pas permise. Il y a des mouvements de cette époque qui étaient intéressants. Il faut connaitre les mouvements qui ont fonctionnés. Même au moyen âge. ex : livre : le fromage et les asticots ( ?) Pour défendre quelque chose, il faut avoir l’information.
Déconstruire le mythe du progrès… la science n’apporte pas que des progrés : il faut prendre en compte les méthodes traditionnelles. Retourner vers des pratiques moins gaspilleuses. Voir les échanges locaux.
La science et les scientifiques, à quelle cause elle sert ! Elle peut être utile, ça dépend de qui elle est au service.
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. La science permet le progrès, attention à quoi on l’utilise. Savoir garder les choses qui ont fonctionné dans l’histoire, au niveau local…
Retour vers le passé et la tradition ? Oui, pour savoir où on a fait des erreurs et garder les choses qui ont fonctionné. Et non car il faut adapter et chercher à la base la cause du problème.
Art et science ne sont pas des valeurs en soit. Les deux peuvent déshumaniser. Ex ; abat jours en peaux d’humains.
La démocratie de la science. Soumettre le budget investit (par ex dans le nucléaire) à la démocratie.
Dangereux, mettre les questions scientifiques au referendum. Les gens n’ont pas l’information pour donner une opinion. Il faut éduquer les gens pour savoir de quoi on parle. Science n’est pas une valeur, c’est un outil. Mauvaise utilisation de cet outil scientifique. Le problème est le fond.
Se faire un bagage scientifique dans la lutte, par expérience. Adopter le principe de précaution. Ex ; on a déjà en France des problèmes environnementaux à cause de forages scientifiques.
Manque de transparence de la science, trop secrète. Par qui est-elle utilisée ? Comment ? Qui finance les recherches ? Le système des brevets bloque la recherche, car il faut payer pour utiliser les brevets déjà trouvés pour permettre de s’en servir (par ex dans la recherche contre le cancer). Une science Libre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire