AG du 12 JUIN
Début 19h30
Cf proposition de Nico : proposition de fonctionnement pour l’assemblée générale
Deux personnes sont radicalement contre,
On peut essayer ce système pour voir comment ça marche, c’est une expérience à réfléchir sur la semaine.
Contre les doubles listes, ça risque d’être complexe.
Dessiner sur un carton les gestes de l’AG.
Parler de la semaine qui arrive, on ne peut pas rester à quelques dizaines pendant des mois, comment on informe les gens pour le 19 juin ? Comment on informe concrètement ?
Ordre du jour : st michel.
Inviter les gens de st michel pour savoir comment ça marche…
En juillet 2002 LE CONSEIL municipal a voté la rénovation pour des quartiers de Bordeaux, secteur sauvegardé pour St Michel. Sur le cahier de l’enquête publique lisible à la mairie de quartier :
- 246 stands pour le marché, un marquage, pareil pour les terrasses
- 7000 habitants, noté comme un parc vieillissant, 26 de logement vacants.
- 3 secteurs : sauvegardés, servitude public, ….
- Commence par des fouilles en trois phases, pour le site unesco ..
- Il est précisé « qu’il n’y aura pas d’impact sur la population » mais le bruit va être de 105 décibels (obligé de crier)
- Le but est de faire de Bordeaux une grande métropole
- Le monument de rénovation s’axe autour de la flèche de st michel (sur le pèlerinage de st jacques de Compostelle)
- La population de St michel est défavorisée, selon eux 30% vivent sous le seuil de pauvreté, qualifications basses, chomeurs peu qualifié.
- L’habitat : favoriser la famille plus enfant, favoriser le rééquilibrage économique et sociaux. Fluidité pour les parcours résidentiels de ménage. Il faut accéder à la propriété « abordable »… approuvé en 2006, le secteur sauvegardé : bâtiment de France.
- Il y aura des contraintes…
- Respect du plan de sauvegarde de la mise en valeur de Bordeaux
- Les impacts de démolition peuvent être forts en bruit, déchets et poussières.
- Effets psychologiques et physiologiques sur les personnes.
- Les architectes ont touchés 160 000 euros
- Juin 2011 finalisation du projet.
- Question d’une concertation plus large et représentative
- La population devra migrer en fonction des loyers.
- Tout ça est fait avec 93 millions d’euros
Interventions :
Il faut lutter contre le projet, car il a été voté par le conseil municipal.
5 étudiants qui vivent dans un squat depuis 5 mois, amenés en Justice, on part en Juillet, 13 000 logements vides sur Bordeaux
Squat dans la rue peyronnet, il y a énormément de logement vide et ils délogent quand même.
15 juillet, squat « la base » qui va être délogés, ex des chartrons : aménagement urbain, rénovation, garderie payante : crée une classe bourgeoise, les pauvres se retrouvent exclus des infrastructures, accoudoirs sur les bancs, tous ces processus qui coûtent de l’argent et qui exclue les plus précaires. Par rapport à l’économie mixte, bail de logements sociaux : une arnaque, après 7 ans le propriétaire peut remonter le prix de son logement. Solution alternative : Squat.
Bordeaux, nous sommes en échéances d’une caricature de relogement, In cité devait terminer des logements sociaux, seulement 450 à l’heure actuelle. 92 000 familles dans des logements indécents, insalubres. Le chiffre du logement social est de 20% obligatoire, et Mr juppé préfère payer une amende que d’appliquer la loi. Il faudrait qu’il y est plus de gens qui s’associent, il faudrait faire un travail plus important de communication. Ce n’est pas un simple comité qui va faire avancer le problème de St Michel
Merci au restaurant La Venta
Cf Bilan d’activité de opah ru : parc locatif
Cf Bilan de relogement ( 2006)
Quand In cité déloge les locateurs, ils les relogent avec un bail précaire qui est illégal.
Cf document qui propose les solutions de relogement : repérage et identification de la population.
J’habite un logement sans contrat, je dois laisser mes toilettes publiques aux gens.
Grande mixité, il y a du potentiel ca va devenir bourgeois, il faut se mobiliser et rejoindre les indignés
Les é(étudiants ont normalement l’accès publique , mais ils ne tiennent pas en compte le logement, j’ai passé 2 mois dans l’auberge de jeunesse de Bordeaux, 22 euros par mois, à la fin du mois ça fait 600 euros. A madrid, il y avait un quartier populaire, un endroit de rencontre, décision de dégager les gens, et les magasins et petits commerçants, maintenant ce sont les boutiques de marques qui occupent les places.
(Intervention de la police, explication du mouvement, riverains qui se plaignent du bruit, ne pas mettre le son trop fort.)
La question des papiers et contrat de location sont des questions importantes, on enlève la possibilité aux personnes d’avoir accès au logement et aux aides. Même problème pour les gens du voyage, sans papiers, ils ne peuvent accéder aux logements.
Nombre de logements vides sur Bordeaux, une majorité qui sont entre les mains de banques et compagnies d’assurances. Ex sur les boulevards, une ancienne maison de retraite fermée, avec plein de chambres. Ils nous font croire qu’ils ne peuvent loger les gens dans la rue, l’hiver. Loi de réquisition qui est votée et qu’ils ne veulent pas appliquer.
Pour avoir assisté aux conseils municipaux, quand il est question des logements sociaux, Mr Juppé a plusieurs fois affirmé qu’il ne voulait pas de logements sociaux dans Bordeaux.
Au problème des logements ? la presse elle fait quoi ? On met le monde à la rue et on propose quoi ? Qu’est ce qu’on fait ? On y est dans la révolution, camarade !
4 propositions qui émanent du débat :
Que les indignés se prononcent contre la gentrification de st Michel.
Ouverture de logement pour toutes et tous
Non contre le fait de reléguer les maraichers/eres sur les quais
Fermeture sans condition d’In cité
Ouverture des squatts.
Dans les villes, il y a plus de logements occupés que des gens qui recherchent des logements. Les mairies ne remplissent pas les quotats HLM. C’est à nous d’agir pour changer cette situation. Avoir un toit est la moindre des choses, appeler au squat c’est appeler les gens qui en ont besoin à se mobiliser. Les habitations à squatter sont des logements vides depuis longtemps. Droit au logement imposable.
La spéculation à travers les agences immobilières. Cautions …
L’assemblée nationale, les ministres, le ministère de la guerre, a l’heure actuelle tout le monde est parti ailleurs, qu’est ce qu’on fait des bâtiments à restaurer et inoccupés. Il y a beaucoup de choses du ministère de la guerre. Le président avec ses histoires, pour des milliards de dollars….
Concernant la question des squats les gens qui vivent dans des squats, veulent des logements, ils ont besoin d’un accompagnement social. Je ne suis pas pour la revendication d’ouverture des squats. Ce n’est pas forcément un choix.
Pour mon cas, je pense qu’on a choisi de vivre dans un squat et on refuse de devoir payer un loyer, il y a des logements vides. Quand on reste 48h dans une résidence vide, ça devient une demeure principale, et pour être expulsé, il faut que le propriétaire face une demande au tribunal. L’ouverture de squat est autre chose qu’une demande d’aide sociale.
Les personnes que je connais en Espagne, qui ouvrent des squats, c’est un acte militant, contre le système. Par ex : squat dans une grande fabrique et réaménagé par le quartier : débat, bals populaires, ateliers. Squatter un bâtiment c’est plus un acte militant qu’une nécessité.
Vivre dans un squat c’est un moyen médiatique d’informer sur les logements vides. J’approuve cette proposition.
Ex : opération jeudi noir. Pas d’accord avec l’arrêt d’Incité, car ils ne sont rien du tout, c’est juste un bras armé. les Revendications : Une rénovation sans augmentation de loyer ni de charges, l’arrêt de l’expulsion des locataires ; l’arrêt des baux précaires ; l’abandon du document de relogement par discrimination ; pas d’obligation de travaux, l’arrêt de la chasse aux opposants, l’annulation de la DUP ( cf tract « comité : un centre historique pour tous »
Cf squat à Toulouse, une organisation solidaire.
Un bon travail de fond, tout le monde se rend compte que c’est une partie de la spéculation. Le squat est un militantisme. Squat à Madrid : privatisation des centres sociaux, et le squat permet de faire vivre un centre social de façon libre. Il faut soutenir le squat car c’est un travail de résistance qui s’oppose à ce système pourrie.
Le vrai problème c’est surtout le prix du loyer. Il y a aussi à revendiquer un blocage des loyers. Interdire l’histoire des cautions, quand on est précaire on ne trouvera jamais. IL faut avoir de vrais revenus pour se loger comme on veut, ou on veut. Il faut un vrai partage des richesses et permettre à tout le monde de vivre ou l’on veut.
Faire différence squat que l’on veut créer pour la vie communautaire, et le fait qu’on ouvre des squats parce qu’on n’a pas le choix. Ces gens là ont besoin d’aide, car ils sont aussi isolés socialement.
Info : celui qui investi à St michel aujourd’hui va doubler son emplacement dans 5 ans .
Notion de squat, ça peut poser problème, déphasement de la société au niveau du logement. Il y a une quantité de gens qui se trouve dehors sans savoir ou se tourner. Les espaces sociaux n’ont plus rien à nous offrir au niveau du logement. Nous devrions tous nous rassembler pour rentrer des gens dans des squats. Pour déranger le gouvernement. Le préfet a stoppé l’hébergement des demandeurs d’asile. On a besoin d’un grand coup de pied dans la masse politique. La loi d’allo n’est pas du tout respectée. On a une politique hors la loi.
Quand on parle de personnes demandeurs d’asiles, c’est un statut. C’est une obligation légale, la personne a le droit à un logement…c’est la même chose pour les gens du voyage. Pour St michel, plus spécifiquement, il ressort que le plus gros label de Bordeaux c’est l’UNESCO. Qui n’est pas forcément au courant ; Proposition d’une rédaction d’un document synthétique, et que le collectif, puisse transmettre cette revendication auprès de l’UNESCO et demander une prise de position.
L’état français participe à quoi ? On paye des impôts tous…notre président, les guignols, ces nuls, on en fait quoi ? Pour qui on vote ? De mémoire, le respect
Je crois que ça n’aura pas trop d’impact sur l’Unesco, il y a d’autres propositions qui découlent du débat, faire une synthèse de ce qui s’est dit. Un comité qui se réunit pour rédiger un petit truc dessus.
Rédiger quelque chose de précis et d’historique, et reprendre l’évolution de ce quartier, faire un travail rigoureux. Faire un travail sur la revue de presse et voir point par point.
Dans la rénovation qui est en cours depuis 2005, il y a eu des menaces, des voies de faits, chasses aux opposants, il y a eu des victimes de la rénovation de Bordeaux. Expulsion de gens âgées par exemple. Dans ce projet j’aimerai qu’on parle des victimes.
Ça serait intéressant d’établir un projet, mais le problème de fond ce n’est pas le projet, le problème c’est que c’est le systéme entier qui coince tout ça . On peut parler d’un problème local pour passer à une conclusion globale. Le systéme qui s’impose à Bordeaux, il s’impose partout. Qu’on lutte ensemble pour un tronc commun. Je veux que les revendications soient dans le plus large thème.
On se disperse un peu, au nom des indignés, il y a aussi le chômage, santé..etc. , il ne faut pas trop se centrer sur St Michel.
Il faut débattre les propositions faites, et voir celles aussi de Paris, unifier le front. Il faut questionner des représentants. Concentrer les trucs sur bordeaux c’est oublier qu’il y a des choses qui bougent ailleurs dans le monde sur les mêmes causes.
Chaque pays à ces situations spécifiques.
Arguments de l’UMP, L’Espagne n’est pas la France…comme si la France n’était pas pris dans le capitalisme…
Dans le fond le problème est le même mais il se dessine différemment selon les lieux. Ça n’empêche pas de dénoncer une situation particulière. St michel est une situation parlante des effets du capitalisme. Provoquer une réflexion qui aboutisse des changements.
Là on est sur du local, mais il faut prendre le sujet de manière générale et il faut se coordonner avec les comités des autres villes. Il faut aussi communiquer avec les places espagnoles, grecques …
Actualité des pays d’Europe, la Grèce sort de la zone euro (appel à retirer l’argent des banques) tout les médias n’en parlent pas. La banque postale vient de mettre un retrait minimal d’argent. On ferait bien de se mettre tous dehors et ne pas seulement défendre un seul quartier.
On est dans un faux débat, on a dit qu’on parlait de st michel. D’autre part ce n’est pas contradictoire de faire une lutte locale avec une lutte internationale. Pourquoi monter les uns contre les autres. Il ne faut pas mépriser les luttes locales.
Je suis pour faire le lien entre le local et le global dans un texte commun. C’est un sujet important localement mais aussi un miroir de ce qui se passe de manière globale dans notre pays et ça pourrait être important de travailler sur ça .
Dans la suite des propos de finalement, ce qu’on est ici ? Par rapport au reste, j’ai soulevé l’idée « est ce qu’on compte vraiment être rigoureux sur ce qu’on fait ici ? »
Par rapport à la musique le soir, il faut qu’ils puissent se détendre. On n’est pas des machines non plus. Après il faut le faire.
Il faut que ça reste régulier. Savoir dans quoi on agit et ce que l’on veut, et ce que l’on ne veut pas.
Il n’y a pas de problème entre le local et le global, mais il faut donner des exemples concret. La situation n’est pas la même partout. Ex des anti squat (propose à des gens de rentrer dans un batiment gratuitement pour le garder ) , qui ici à la connaissance pour faire seulement du global. Les problémes ne sont pas les mêmes partout. Qui peut faire la synthése entre tout ça . Il faut faire appel à des économistes.
Je crois qu’il y a un problème d’interprétation, ce n’est pas mépriser les luttes locales, c’est juste que le capitalisme est partout. Il ne faut pas le nier, il faut surtout une lutte internationale pour arriver à nos fins et se joindre aux mouvements internationaux. Pour faire tomber le capitalisme, il faut la mener avant d’avoir des infos très fines sur les chiffres…Sur les revendications, changement : arrêt immédiat des gentrifications de par le monde.
Il n’y a pas le global contre le local, je raisonne par rapport au mouvement en lui-même on a une urgence, c’est d’arriver à dépasser …L’urgence c’est d’arriver à dépasser notre stade. Ça ne remet pas en cause le fait de discuter local.
Pour rebondir sur la question « pourquoi on est là » ce matin on est venu me dire « vous faites du camping » il m’a donné l’image qu’on donnait. J’ai l’impression qu’on a un théâtre et que les gens de St michel nous regarde, on fait un mouvement de concentration, et à force de se concentrer, on va se pulvériser. Il faut aussi que ça soit un mouvement de dispersion. Ce n’est pas aux gens de venir à nous. J’ai l’impression qu’on a un programme qu’on propose, on doit être là pour se rencontrer, il faut aller avec les gens, recréer nous même le lien social. Discuter, prendre un cahier, noter les impressions des gens, si on va voir les gens on va découvrir un trésor, le but c’est le lien social.
C’est déjà ce qu’on est en train de faire, on ne peut pas mettre en contradiction ce que tu dis et ce qu’on fait. Peut être pas encore assez fréquemment. Proposition d’appeler à une coordination nationale, appelons les autres groupes d’indignés en France.
Tout est complémentaire, ex : un monsieur qui tape sur une pierre, pourquoi « je tape sur une pierre, je taille une pierre, je monte une cathédrale » il ne faut pas perdre de vue l’internationale, et voir le niveau global et communiquer avec les autres. Le local fait avancer le général.
Je pense qu’on n’est pas en mesure d’être autosatisfait de ce qu’on fait, on est au démarrage. Il y a un désir communautaire qui est réel et normal et qui est celui qui se vit là, c’est très beau aussi, mais ce n’est pas celui qui est le but du mouvement. Les choses ne sont pas en opposition , elles se complètent, même si notre mouvement se rattache à des actions nationales.
On parle de local, global, je suis passé par hasard ici, ce qui m’a fait m’arrêter et rejoindre le mouvement, c’est ce que je ne voulais pas. Par ex, je ne veux pas cravacher dans ce systéme et m’anesthésier avec l’alcool. Je pense qu’on pourrait faire mieux. Qu’on puisse continuer à garder une réflexion. Il faut prendre en compte les réflexions des gens.
En Espagne la problématique qui s’est posée, c’est une commission de respect. C’est une éthique perso, mettre des affiches. Point important aussi sur la musique, il faut une image…si on se joint avec le quartier, on sera soutenue. C’est aussi une question de sécurité.
Je ne dis pas que le local n’est pas important. Si on prend comme exemple la lutte contre les retraites en France, il y en a eu ailleurs aussi, mais totalement non coordonnées. Il faut prendre st michel en exemple, mais dire ce qui se passe au niveau international. Le local est du au global.
Pour parler du camp, il y a des utilités et dérives aussi. Concrètement on partage la nourriture, c’est un premier geste. Il y a aussi des dérives mais j’ai l’impression qu’elles sont minoritaires. On a une conscience individuelle, mais on peut discuter ensemble. IL ne faut pas être défaitiste sur le fonctionnement. Au fur et à mesure, on travaille à l’amélioration de l’image, personne ne reste ici à ne rien faire. Chacun peut s’investir, de la manière que l’on veut. On trouve la liberté dans ce mouvement. Quand on critique, on met en œuvre pour y remédier. La police nous laisse tranquille, on est en confiance. Cette action mobilise beaucoup d’énergie et moins d’actions extérieures. Ce n’est pas définitif, on peut en discuter et voir ensemble. C’est juste un choix du mouvement. On pourrait travailler plus sur certaines choses : Réunion St Michel en lutte …18h30, on peut décaler l’AG à 20h. Pour la coordination nationale, c’est à chacun de faire des topos. Sur les doléances, un certain nombre d’écrits reçus.
On a dévié le sujet, il y a la vie du camp, il n’y a pas de problème. L’éthique c’est un faux problème. Suite à ces débats, ça serait bien qu’on vote les revendications.
13 revendications à voter.
Assez d’entendre le discours sur l’éthique, il faut aussi se baser sur les actions, on allant voir les gens. Il y a une solidarité qui se crée, il faudrait aussi mettre un panneau et informez.
Ce ne serait pas judicieux d’attendre demain pour voter des revendications, pour avoir les idées de St michel en lutte.
Faire un travail minutieux pour répertorier les éléments à ne pas rater.
Question : j’ai découvert le mouvement aujourd’hui en état d’ébriété, il ne faut pas stigmatiser les gens sur la façon dont ils arrivent, mais on peut prendre des positions. Mais je suis prêt à vous soutenir. Venez comme vous êtes c’est parfois intéressante.
Par rapport à l’alcool, il faut respecter toute les positions, et être pudique.
Définir des limites pour savoir où chacun peut se situer. Des fois je ne me sens pas utile et lucide
Je ne suis pas de Bordeaux, quand on m’a dit qu’il y a un rassemblement de Bordeaux, mais je ne savais pas que c’était sur St michel (c’est le débat de ce soir) recentrer le débat qui est général. ça serait aux gens de venir. Tout le monde n’est pas content mais personne n’ouvre sa gueule, ça fait des années que tout le monde se plaint. Ne pas fermer ce débat, le mouvement. C’est un débat mondial. C’est le moment. Faire des liens. Il faut se servir des liens et des connections.
Tout le monde à réunion ici, on ne prend pas en compte le gaspillage de l’état pour les lignes à grande vitesse.
Pour la question du vote, il y a du monde qui ne sera pas là demain, c’est bien aussi d’arriver avec une position claire de l’assemblée de ce soir. Ce n’est pas définitif.
Je ne suis pas partisan de la mécanique de vote. En Espagne on a commencé au niveau global et ensuite on a fais des solutions locales. On a trop de personnalisme. Moi je veux les qualités pour tous dans le monde entier. Cette dynamique est absurde, il faut penser et agir niveau global. Si on perd de vue le niveau global, cet été vous êtes dans la merde.
Il ne faut pas évincer l’un au profit de l’autre. Le local permet d’élargir au global. Mais ne pas morceler les luttes. Les deux vont ensemble.
Sur la notion d’excluant, il y a un collectif qui a des réflexions en place depuis un certain nombre de temps. Votées ou pas, les propositions sont là. C’est dommage qu’on ne soit pas attendu demain pour les rencontrer. Voir comment on peut mêler nos indignations aux nôtres. Je ne comprends pas ce qu’on fait.
La semaine dernière il me semble qu’il y a déjà eu des échanges…ce mouvement est différent du collectif. On s’inscrit dans le global et on en parle. On essaie de faire le lien le plus souvent possible. C’est déjà un progrès de s’intéresser à ce qui se passe dans le quartier. Profiter de l’élaboration d’une pensée commune ce soit, c’est formaliser.
Si vous votez les revendications sans écouter le collectif st Michel, je vais bloquer, parce que je ne comprends pas pourquoi on ne veut pas écouter plus de gens, on est là pour écouter. Ça n’empêche pas de se mettre en commission pour y travailler. Moi je regarde le paysage autour de moi, et celui qui se profile est fascisant. Il faut être dans la réalité.
Je suis indigné de naissance. Par rapport à l’alcool, ça a servit aux sociétés capitalistes. On est complice malgré nous. Je suis contre la propriété. Sans logis ça me fait rigoler, on a pas de toit, on se fait une cabane. La propriété sert à se payer des loyers de 800 euros. Je pense que le peuple est trop gentil. Il faut de l’action. On se sert de la gentillesse des gens pour les rabaisser. Quand on voit des gens dont on s’est servi et qui font la manche maintenant, ça faut mal. On est un pays colonialiste, c’est lamentable. Ex de Mayotte .
Le mouvement est là depuis jeudi 9, on est le 12 et dans cette tranche les puissants se retrouvent en Suisse, les puissances économiques et décisionnaires du monde.
Je me demande, quand on a proposé le vote sur le logement …personne n’était contre. Le fonctionnement ne marche pas très bien. Si on s’écoutait plus on pourrait fonctionner mieux.
Si on aborde des questions, est ce qu’on doit les récupérer ou être une force de contact ( oui ) Sur la question de voter les revendications ce soir, j’étais contre. Elles seront marquées dans le compte rendu de la réunion. On fait les choses avec rigueur.
On ne parle pas de vote, on parle de consensus. Avant de mener des actions, il faut parler du sujet. Il nous faut des angles d’attaques, il faut des revendications globales. Ça crée une autonomie et qui permet de se retrouver avec l’internationale. Il faut réfléchir les deux.
Il faut prendre son temps et écouter les autres gens pour aller loin. Il ne faut pas se perdre dans le vote. Ramener un texte, le début de l’assemblée suivante. Et faire le point ensuite.
Par rapport à la problématique dans laquelle on vit, je pense que pour changer le monde, il faut se changer soi, en chacun apprenant à fonctionner différemment et en s’unissant on peut changer quelque chose. Le systéme est comme il est, et quelque part on a tous participé à ce systéme. C’est tout nos actes de tous les jours qu’il faut changer. Voir où on met nos énergies. Essayer d’avoir une prise de conscience dans tous nos actes. Essayer d’être en paix entre nous pour s’unir et faire avancer les choses.
L’amour c’est super puissant. Il faut arrêter de culpabiliser.
Je propose de passer au prochain sujet, attendre le résultat de la réunion de St Michel.
Aborder commission et propositions.
Problèmes de la communication, si on veut que le mouvement s’élargisse, il faut faire un effort. Pas de tract aujourd’hui. Il y a des utilités concrètes. Ce ne sont pas des questions à prendre à la légère. Liste mail, pas beaucoup d’inscrits. Pas de listes de diffusions interne tél pour contact en urgence (en cas de délogement par la police par exemple) RDV pour la commission communication : RDV 15h, le publier sur le site. Imprimer le tract ; diffuser par mail. Besoin de matériel sur le camp. L’expression libre c’est fait pour vivre. S’il y a quelque chose à demander à la commission communication, c’est maintenant.
Collecte pour photocopie ? Avancement et impressions des tracts. Important de faire la liste des numéros. Je peux collecter les numéros, et on se partage la liste (restreinte) pour faire circuler. Anonyme. Par sms
On a une adresse mail, faire une google liste. Pour avoir la possibilité d’envoyer un mail à tout le monde.
Il y a 3 semaines on avait des contacts, il faudrait réactiver ce réseau là. Ça marche très bien.
Faire un mur d’information. Ramener des sujets, des articles, présenter en AG, et les mettre sur le mur.
Imprimer sur papier recyclé.
Mettre sur papier les décisions.
Imprimer les comptes rendus et les rendre visibles.
Sur Démosphére : annonce de la manif et assemblée générale.
Récupérez les doléances, répertorier décisions et dates de décisions et propositions qui n’auraient pas été traité et voté.
Commission Action :
Pour tenir le camp on a besoin que les gens en parlent autour d’eux, faire passer le message
Mettre des affiches avec ce dont on a besoin. Une équipe de logistique. Une liste juste avec de la nourriture.
Qu’on fasse l’AG ailleurs qu’au camp. Ça permettrait d’être visible ailleurs.
Ateliers créatifs, transmission techniques, partage de connaissance, qu’on soit dans la créativité.
Caisse sur la table. Amener ce qu’on peut.
Mauvaises idées de changer les AG. Pour la communication et si il y a un problème au campement, on n’aura pas la possibilité d’agir rapidement.
Faire un débat sur le fonctionnement.
On voit des gens ici, mais il faut rentrer dans toutes les luttes sociales.
Soucis sur le camp et l’AG (très peu en AG) Il faut participer aux AG pour faire avancer les choses.
Faire un roulement des tâches.
Faire un défilé par semaine, où on fait défiler nos banderoles, on se fait voir.
Les façons d’agir se cumulent plutôt qu’elles ne se gênent. RDV commission action : 16h30
Projection d’hier soir « solution locale pour un désordre globale »
Demande d’un vidéo projecteur. Diffusion d’un film. Proposition d’un film : La cécilia.
Proposition thématique sur technique et solution pour sortir du systéme capitaliste.
(Ex en Grèce…parking investi par les habitants du quartier) « Le petit alternatif »
Protection du matériel. Une gestion collective.
Mini jardin crée après le débat du film. Chacun peut amener des plantes…
Commission thématique :
Proposition pour vendredi : faire un débat sur les sans papiers en lien avec la réunion RESF33 sur la place. Une action…faire un débat, ou participer. Décaler l’AG et les aider sur l’action.
Thématique ouverte sur les mouvements sociaux.
Jeudi 16 réunion sur l’autoalimention, le retour à la terre, 19h au samovard.
Faire une assemblée pour se connaitre. Se présenter et savoir les actions qu’on a pu faire. Savoir d’où on vient, très important. Resserrer les liens.
Etre attentif aux gens qui ne parlent pas. Et donner la possibilité de parler à ceux qui n’ont rien dit.
Ex du tour de parole canadien.
Début 19h30
Cf proposition de Nico : proposition de fonctionnement pour l’assemblée générale
Deux personnes sont radicalement contre,
On peut essayer ce système pour voir comment ça marche, c’est une expérience à réfléchir sur la semaine.
Contre les doubles listes, ça risque d’être complexe.
Dessiner sur un carton les gestes de l’AG.
Parler de la semaine qui arrive, on ne peut pas rester à quelques dizaines pendant des mois, comment on informe les gens pour le 19 juin ? Comment on informe concrètement ?
Ordre du jour : st michel.
Inviter les gens de st michel pour savoir comment ça marche…
En juillet 2002 LE CONSEIL municipal a voté la rénovation pour des quartiers de Bordeaux, secteur sauvegardé pour St Michel. Sur le cahier de l’enquête publique lisible à la mairie de quartier :
- 246 stands pour le marché, un marquage, pareil pour les terrasses
- 7000 habitants, noté comme un parc vieillissant, 26 de logement vacants.
- 3 secteurs : sauvegardés, servitude public, ….
- Commence par des fouilles en trois phases, pour le site unesco ..
- Il est précisé « qu’il n’y aura pas d’impact sur la population » mais le bruit va être de 105 décibels (obligé de crier)
- Le but est de faire de Bordeaux une grande métropole
- Le monument de rénovation s’axe autour de la flèche de st michel (sur le pèlerinage de st jacques de Compostelle)
- La population de St michel est défavorisée, selon eux 30% vivent sous le seuil de pauvreté, qualifications basses, chomeurs peu qualifié.
- L’habitat : favoriser la famille plus enfant, favoriser le rééquilibrage économique et sociaux. Fluidité pour les parcours résidentiels de ménage. Il faut accéder à la propriété « abordable »… approuvé en 2006, le secteur sauvegardé : bâtiment de France.
- Il y aura des contraintes…
- Respect du plan de sauvegarde de la mise en valeur de Bordeaux
- Les impacts de démolition peuvent être forts en bruit, déchets et poussières.
- Effets psychologiques et physiologiques sur les personnes.
- Les architectes ont touchés 160 000 euros
- Juin 2011 finalisation du projet.
- Question d’une concertation plus large et représentative
- La population devra migrer en fonction des loyers.
- Tout ça est fait avec 93 millions d’euros
Interventions :
Il faut lutter contre le projet, car il a été voté par le conseil municipal.
5 étudiants qui vivent dans un squat depuis 5 mois, amenés en Justice, on part en Juillet, 13 000 logements vides sur Bordeaux
Squat dans la rue peyronnet, il y a énormément de logement vide et ils délogent quand même.
15 juillet, squat « la base » qui va être délogés, ex des chartrons : aménagement urbain, rénovation, garderie payante : crée une classe bourgeoise, les pauvres se retrouvent exclus des infrastructures, accoudoirs sur les bancs, tous ces processus qui coûtent de l’argent et qui exclue les plus précaires. Par rapport à l’économie mixte, bail de logements sociaux : une arnaque, après 7 ans le propriétaire peut remonter le prix de son logement. Solution alternative : Squat.
Bordeaux, nous sommes en échéances d’une caricature de relogement, In cité devait terminer des logements sociaux, seulement 450 à l’heure actuelle. 92 000 familles dans des logements indécents, insalubres. Le chiffre du logement social est de 20% obligatoire, et Mr juppé préfère payer une amende que d’appliquer la loi. Il faudrait qu’il y est plus de gens qui s’associent, il faudrait faire un travail plus important de communication. Ce n’est pas un simple comité qui va faire avancer le problème de St Michel
Merci au restaurant La Venta
Cf Bilan d’activité de opah ru : parc locatif
Cf Bilan de relogement ( 2006)
Quand In cité déloge les locateurs, ils les relogent avec un bail précaire qui est illégal.
Cf document qui propose les solutions de relogement : repérage et identification de la population.
J’habite un logement sans contrat, je dois laisser mes toilettes publiques aux gens.
Grande mixité, il y a du potentiel ca va devenir bourgeois, il faut se mobiliser et rejoindre les indignés
Les é(étudiants ont normalement l’accès publique , mais ils ne tiennent pas en compte le logement, j’ai passé 2 mois dans l’auberge de jeunesse de Bordeaux, 22 euros par mois, à la fin du mois ça fait 600 euros. A madrid, il y avait un quartier populaire, un endroit de rencontre, décision de dégager les gens, et les magasins et petits commerçants, maintenant ce sont les boutiques de marques qui occupent les places.
(Intervention de la police, explication du mouvement, riverains qui se plaignent du bruit, ne pas mettre le son trop fort.)
La question des papiers et contrat de location sont des questions importantes, on enlève la possibilité aux personnes d’avoir accès au logement et aux aides. Même problème pour les gens du voyage, sans papiers, ils ne peuvent accéder aux logements.
Nombre de logements vides sur Bordeaux, une majorité qui sont entre les mains de banques et compagnies d’assurances. Ex sur les boulevards, une ancienne maison de retraite fermée, avec plein de chambres. Ils nous font croire qu’ils ne peuvent loger les gens dans la rue, l’hiver. Loi de réquisition qui est votée et qu’ils ne veulent pas appliquer.
Pour avoir assisté aux conseils municipaux, quand il est question des logements sociaux, Mr Juppé a plusieurs fois affirmé qu’il ne voulait pas de logements sociaux dans Bordeaux.
Au problème des logements ? la presse elle fait quoi ? On met le monde à la rue et on propose quoi ? Qu’est ce qu’on fait ? On y est dans la révolution, camarade !
4 propositions qui émanent du débat :
Que les indignés se prononcent contre la gentrification de st Michel.
Ouverture de logement pour toutes et tous
Non contre le fait de reléguer les maraichers/eres sur les quais
Fermeture sans condition d’In cité
Ouverture des squatts.
Dans les villes, il y a plus de logements occupés que des gens qui recherchent des logements. Les mairies ne remplissent pas les quotats HLM. C’est à nous d’agir pour changer cette situation. Avoir un toit est la moindre des choses, appeler au squat c’est appeler les gens qui en ont besoin à se mobiliser. Les habitations à squatter sont des logements vides depuis longtemps. Droit au logement imposable.
La spéculation à travers les agences immobilières. Cautions …
L’assemblée nationale, les ministres, le ministère de la guerre, a l’heure actuelle tout le monde est parti ailleurs, qu’est ce qu’on fait des bâtiments à restaurer et inoccupés. Il y a beaucoup de choses du ministère de la guerre. Le président avec ses histoires, pour des milliards de dollars….
Concernant la question des squats les gens qui vivent dans des squats, veulent des logements, ils ont besoin d’un accompagnement social. Je ne suis pas pour la revendication d’ouverture des squats. Ce n’est pas forcément un choix.
Pour mon cas, je pense qu’on a choisi de vivre dans un squat et on refuse de devoir payer un loyer, il y a des logements vides. Quand on reste 48h dans une résidence vide, ça devient une demeure principale, et pour être expulsé, il faut que le propriétaire face une demande au tribunal. L’ouverture de squat est autre chose qu’une demande d’aide sociale.
Les personnes que je connais en Espagne, qui ouvrent des squats, c’est un acte militant, contre le système. Par ex : squat dans une grande fabrique et réaménagé par le quartier : débat, bals populaires, ateliers. Squatter un bâtiment c’est plus un acte militant qu’une nécessité.
Vivre dans un squat c’est un moyen médiatique d’informer sur les logements vides. J’approuve cette proposition.
Ex : opération jeudi noir. Pas d’accord avec l’arrêt d’Incité, car ils ne sont rien du tout, c’est juste un bras armé. les Revendications : Une rénovation sans augmentation de loyer ni de charges, l’arrêt de l’expulsion des locataires ; l’arrêt des baux précaires ; l’abandon du document de relogement par discrimination ; pas d’obligation de travaux, l’arrêt de la chasse aux opposants, l’annulation de la DUP ( cf tract « comité : un centre historique pour tous »
Cf squat à Toulouse, une organisation solidaire.
Un bon travail de fond, tout le monde se rend compte que c’est une partie de la spéculation. Le squat est un militantisme. Squat à Madrid : privatisation des centres sociaux, et le squat permet de faire vivre un centre social de façon libre. Il faut soutenir le squat car c’est un travail de résistance qui s’oppose à ce système pourrie.
Le vrai problème c’est surtout le prix du loyer. Il y a aussi à revendiquer un blocage des loyers. Interdire l’histoire des cautions, quand on est précaire on ne trouvera jamais. IL faut avoir de vrais revenus pour se loger comme on veut, ou on veut. Il faut un vrai partage des richesses et permettre à tout le monde de vivre ou l’on veut.
Faire différence squat que l’on veut créer pour la vie communautaire, et le fait qu’on ouvre des squats parce qu’on n’a pas le choix. Ces gens là ont besoin d’aide, car ils sont aussi isolés socialement.
Info : celui qui investi à St michel aujourd’hui va doubler son emplacement dans 5 ans .
Notion de squat, ça peut poser problème, déphasement de la société au niveau du logement. Il y a une quantité de gens qui se trouve dehors sans savoir ou se tourner. Les espaces sociaux n’ont plus rien à nous offrir au niveau du logement. Nous devrions tous nous rassembler pour rentrer des gens dans des squats. Pour déranger le gouvernement. Le préfet a stoppé l’hébergement des demandeurs d’asile. On a besoin d’un grand coup de pied dans la masse politique. La loi d’allo n’est pas du tout respectée. On a une politique hors la loi.
Quand on parle de personnes demandeurs d’asiles, c’est un statut. C’est une obligation légale, la personne a le droit à un logement…c’est la même chose pour les gens du voyage. Pour St michel, plus spécifiquement, il ressort que le plus gros label de Bordeaux c’est l’UNESCO. Qui n’est pas forcément au courant ; Proposition d’une rédaction d’un document synthétique, et que le collectif, puisse transmettre cette revendication auprès de l’UNESCO et demander une prise de position.
L’état français participe à quoi ? On paye des impôts tous…notre président, les guignols, ces nuls, on en fait quoi ? Pour qui on vote ? De mémoire, le respect
Je crois que ça n’aura pas trop d’impact sur l’Unesco, il y a d’autres propositions qui découlent du débat, faire une synthèse de ce qui s’est dit. Un comité qui se réunit pour rédiger un petit truc dessus.
Rédiger quelque chose de précis et d’historique, et reprendre l’évolution de ce quartier, faire un travail rigoureux. Faire un travail sur la revue de presse et voir point par point.
Dans la rénovation qui est en cours depuis 2005, il y a eu des menaces, des voies de faits, chasses aux opposants, il y a eu des victimes de la rénovation de Bordeaux. Expulsion de gens âgées par exemple. Dans ce projet j’aimerai qu’on parle des victimes.
Ça serait intéressant d’établir un projet, mais le problème de fond ce n’est pas le projet, le problème c’est que c’est le systéme entier qui coince tout ça . On peut parler d’un problème local pour passer à une conclusion globale. Le systéme qui s’impose à Bordeaux, il s’impose partout. Qu’on lutte ensemble pour un tronc commun. Je veux que les revendications soient dans le plus large thème.
On se disperse un peu, au nom des indignés, il y a aussi le chômage, santé..etc. , il ne faut pas trop se centrer sur St Michel.
Il faut débattre les propositions faites, et voir celles aussi de Paris, unifier le front. Il faut questionner des représentants. Concentrer les trucs sur bordeaux c’est oublier qu’il y a des choses qui bougent ailleurs dans le monde sur les mêmes causes.
Chaque pays à ces situations spécifiques.
Arguments de l’UMP, L’Espagne n’est pas la France…comme si la France n’était pas pris dans le capitalisme…
Dans le fond le problème est le même mais il se dessine différemment selon les lieux. Ça n’empêche pas de dénoncer une situation particulière. St michel est une situation parlante des effets du capitalisme. Provoquer une réflexion qui aboutisse des changements.
Là on est sur du local, mais il faut prendre le sujet de manière générale et il faut se coordonner avec les comités des autres villes. Il faut aussi communiquer avec les places espagnoles, grecques …
Actualité des pays d’Europe, la Grèce sort de la zone euro (appel à retirer l’argent des banques) tout les médias n’en parlent pas. La banque postale vient de mettre un retrait minimal d’argent. On ferait bien de se mettre tous dehors et ne pas seulement défendre un seul quartier.
On est dans un faux débat, on a dit qu’on parlait de st michel. D’autre part ce n’est pas contradictoire de faire une lutte locale avec une lutte internationale. Pourquoi monter les uns contre les autres. Il ne faut pas mépriser les luttes locales.
Je suis pour faire le lien entre le local et le global dans un texte commun. C’est un sujet important localement mais aussi un miroir de ce qui se passe de manière globale dans notre pays et ça pourrait être important de travailler sur ça .
Dans la suite des propos de finalement, ce qu’on est ici ? Par rapport au reste, j’ai soulevé l’idée « est ce qu’on compte vraiment être rigoureux sur ce qu’on fait ici ? »
Par rapport à la musique le soir, il faut qu’ils puissent se détendre. On n’est pas des machines non plus. Après il faut le faire.
Il faut que ça reste régulier. Savoir dans quoi on agit et ce que l’on veut, et ce que l’on ne veut pas.
Il n’y a pas de problème entre le local et le global, mais il faut donner des exemples concret. La situation n’est pas la même partout. Ex des anti squat (propose à des gens de rentrer dans un batiment gratuitement pour le garder ) , qui ici à la connaissance pour faire seulement du global. Les problémes ne sont pas les mêmes partout. Qui peut faire la synthése entre tout ça . Il faut faire appel à des économistes.
Je crois qu’il y a un problème d’interprétation, ce n’est pas mépriser les luttes locales, c’est juste que le capitalisme est partout. Il ne faut pas le nier, il faut surtout une lutte internationale pour arriver à nos fins et se joindre aux mouvements internationaux. Pour faire tomber le capitalisme, il faut la mener avant d’avoir des infos très fines sur les chiffres…Sur les revendications, changement : arrêt immédiat des gentrifications de par le monde.
Il n’y a pas le global contre le local, je raisonne par rapport au mouvement en lui-même on a une urgence, c’est d’arriver à dépasser …L’urgence c’est d’arriver à dépasser notre stade. Ça ne remet pas en cause le fait de discuter local.
Pour rebondir sur la question « pourquoi on est là » ce matin on est venu me dire « vous faites du camping » il m’a donné l’image qu’on donnait. J’ai l’impression qu’on a un théâtre et que les gens de St michel nous regarde, on fait un mouvement de concentration, et à force de se concentrer, on va se pulvériser. Il faut aussi que ça soit un mouvement de dispersion. Ce n’est pas aux gens de venir à nous. J’ai l’impression qu’on a un programme qu’on propose, on doit être là pour se rencontrer, il faut aller avec les gens, recréer nous même le lien social. Discuter, prendre un cahier, noter les impressions des gens, si on va voir les gens on va découvrir un trésor, le but c’est le lien social.
C’est déjà ce qu’on est en train de faire, on ne peut pas mettre en contradiction ce que tu dis et ce qu’on fait. Peut être pas encore assez fréquemment. Proposition d’appeler à une coordination nationale, appelons les autres groupes d’indignés en France.
Tout est complémentaire, ex : un monsieur qui tape sur une pierre, pourquoi « je tape sur une pierre, je taille une pierre, je monte une cathédrale » il ne faut pas perdre de vue l’internationale, et voir le niveau global et communiquer avec les autres. Le local fait avancer le général.
Je pense qu’on n’est pas en mesure d’être autosatisfait de ce qu’on fait, on est au démarrage. Il y a un désir communautaire qui est réel et normal et qui est celui qui se vit là, c’est très beau aussi, mais ce n’est pas celui qui est le but du mouvement. Les choses ne sont pas en opposition , elles se complètent, même si notre mouvement se rattache à des actions nationales.
On parle de local, global, je suis passé par hasard ici, ce qui m’a fait m’arrêter et rejoindre le mouvement, c’est ce que je ne voulais pas. Par ex, je ne veux pas cravacher dans ce systéme et m’anesthésier avec l’alcool. Je pense qu’on pourrait faire mieux. Qu’on puisse continuer à garder une réflexion. Il faut prendre en compte les réflexions des gens.
En Espagne la problématique qui s’est posée, c’est une commission de respect. C’est une éthique perso, mettre des affiches. Point important aussi sur la musique, il faut une image…si on se joint avec le quartier, on sera soutenue. C’est aussi une question de sécurité.
Je ne dis pas que le local n’est pas important. Si on prend comme exemple la lutte contre les retraites en France, il y en a eu ailleurs aussi, mais totalement non coordonnées. Il faut prendre st michel en exemple, mais dire ce qui se passe au niveau international. Le local est du au global.
Pour parler du camp, il y a des utilités et dérives aussi. Concrètement on partage la nourriture, c’est un premier geste. Il y a aussi des dérives mais j’ai l’impression qu’elles sont minoritaires. On a une conscience individuelle, mais on peut discuter ensemble. IL ne faut pas être défaitiste sur le fonctionnement. Au fur et à mesure, on travaille à l’amélioration de l’image, personne ne reste ici à ne rien faire. Chacun peut s’investir, de la manière que l’on veut. On trouve la liberté dans ce mouvement. Quand on critique, on met en œuvre pour y remédier. La police nous laisse tranquille, on est en confiance. Cette action mobilise beaucoup d’énergie et moins d’actions extérieures. Ce n’est pas définitif, on peut en discuter et voir ensemble. C’est juste un choix du mouvement. On pourrait travailler plus sur certaines choses : Réunion St Michel en lutte …18h30, on peut décaler l’AG à 20h. Pour la coordination nationale, c’est à chacun de faire des topos. Sur les doléances, un certain nombre d’écrits reçus.
On a dévié le sujet, il y a la vie du camp, il n’y a pas de problème. L’éthique c’est un faux problème. Suite à ces débats, ça serait bien qu’on vote les revendications.
13 revendications à voter.
Assez d’entendre le discours sur l’éthique, il faut aussi se baser sur les actions, on allant voir les gens. Il y a une solidarité qui se crée, il faudrait aussi mettre un panneau et informez.
Ce ne serait pas judicieux d’attendre demain pour voter des revendications, pour avoir les idées de St michel en lutte.
Faire un travail minutieux pour répertorier les éléments à ne pas rater.
Question : j’ai découvert le mouvement aujourd’hui en état d’ébriété, il ne faut pas stigmatiser les gens sur la façon dont ils arrivent, mais on peut prendre des positions. Mais je suis prêt à vous soutenir. Venez comme vous êtes c’est parfois intéressante.
Par rapport à l’alcool, il faut respecter toute les positions, et être pudique.
Définir des limites pour savoir où chacun peut se situer. Des fois je ne me sens pas utile et lucide
Je ne suis pas de Bordeaux, quand on m’a dit qu’il y a un rassemblement de Bordeaux, mais je ne savais pas que c’était sur St michel (c’est le débat de ce soir) recentrer le débat qui est général. ça serait aux gens de venir. Tout le monde n’est pas content mais personne n’ouvre sa gueule, ça fait des années que tout le monde se plaint. Ne pas fermer ce débat, le mouvement. C’est un débat mondial. C’est le moment. Faire des liens. Il faut se servir des liens et des connections.
Tout le monde à réunion ici, on ne prend pas en compte le gaspillage de l’état pour les lignes à grande vitesse.
Pour la question du vote, il y a du monde qui ne sera pas là demain, c’est bien aussi d’arriver avec une position claire de l’assemblée de ce soir. Ce n’est pas définitif.
Je ne suis pas partisan de la mécanique de vote. En Espagne on a commencé au niveau global et ensuite on a fais des solutions locales. On a trop de personnalisme. Moi je veux les qualités pour tous dans le monde entier. Cette dynamique est absurde, il faut penser et agir niveau global. Si on perd de vue le niveau global, cet été vous êtes dans la merde.
Il ne faut pas évincer l’un au profit de l’autre. Le local permet d’élargir au global. Mais ne pas morceler les luttes. Les deux vont ensemble.
Sur la notion d’excluant, il y a un collectif qui a des réflexions en place depuis un certain nombre de temps. Votées ou pas, les propositions sont là. C’est dommage qu’on ne soit pas attendu demain pour les rencontrer. Voir comment on peut mêler nos indignations aux nôtres. Je ne comprends pas ce qu’on fait.
La semaine dernière il me semble qu’il y a déjà eu des échanges…ce mouvement est différent du collectif. On s’inscrit dans le global et on en parle. On essaie de faire le lien le plus souvent possible. C’est déjà un progrès de s’intéresser à ce qui se passe dans le quartier. Profiter de l’élaboration d’une pensée commune ce soit, c’est formaliser.
Si vous votez les revendications sans écouter le collectif st Michel, je vais bloquer, parce que je ne comprends pas pourquoi on ne veut pas écouter plus de gens, on est là pour écouter. Ça n’empêche pas de se mettre en commission pour y travailler. Moi je regarde le paysage autour de moi, et celui qui se profile est fascisant. Il faut être dans la réalité.
Je suis indigné de naissance. Par rapport à l’alcool, ça a servit aux sociétés capitalistes. On est complice malgré nous. Je suis contre la propriété. Sans logis ça me fait rigoler, on a pas de toit, on se fait une cabane. La propriété sert à se payer des loyers de 800 euros. Je pense que le peuple est trop gentil. Il faut de l’action. On se sert de la gentillesse des gens pour les rabaisser. Quand on voit des gens dont on s’est servi et qui font la manche maintenant, ça faut mal. On est un pays colonialiste, c’est lamentable. Ex de Mayotte .
Le mouvement est là depuis jeudi 9, on est le 12 et dans cette tranche les puissants se retrouvent en Suisse, les puissances économiques et décisionnaires du monde.
Je me demande, quand on a proposé le vote sur le logement …personne n’était contre. Le fonctionnement ne marche pas très bien. Si on s’écoutait plus on pourrait fonctionner mieux.
Si on aborde des questions, est ce qu’on doit les récupérer ou être une force de contact ( oui ) Sur la question de voter les revendications ce soir, j’étais contre. Elles seront marquées dans le compte rendu de la réunion. On fait les choses avec rigueur.
On ne parle pas de vote, on parle de consensus. Avant de mener des actions, il faut parler du sujet. Il nous faut des angles d’attaques, il faut des revendications globales. Ça crée une autonomie et qui permet de se retrouver avec l’internationale. Il faut réfléchir les deux.
Il faut prendre son temps et écouter les autres gens pour aller loin. Il ne faut pas se perdre dans le vote. Ramener un texte, le début de l’assemblée suivante. Et faire le point ensuite.
Par rapport à la problématique dans laquelle on vit, je pense que pour changer le monde, il faut se changer soi, en chacun apprenant à fonctionner différemment et en s’unissant on peut changer quelque chose. Le systéme est comme il est, et quelque part on a tous participé à ce systéme. C’est tout nos actes de tous les jours qu’il faut changer. Voir où on met nos énergies. Essayer d’avoir une prise de conscience dans tous nos actes. Essayer d’être en paix entre nous pour s’unir et faire avancer les choses.
L’amour c’est super puissant. Il faut arrêter de culpabiliser.
Je propose de passer au prochain sujet, attendre le résultat de la réunion de St Michel.
Aborder commission et propositions.
Problèmes de la communication, si on veut que le mouvement s’élargisse, il faut faire un effort. Pas de tract aujourd’hui. Il y a des utilités concrètes. Ce ne sont pas des questions à prendre à la légère. Liste mail, pas beaucoup d’inscrits. Pas de listes de diffusions interne tél pour contact en urgence (en cas de délogement par la police par exemple) RDV pour la commission communication : RDV 15h, le publier sur le site. Imprimer le tract ; diffuser par mail. Besoin de matériel sur le camp. L’expression libre c’est fait pour vivre. S’il y a quelque chose à demander à la commission communication, c’est maintenant.
Collecte pour photocopie ? Avancement et impressions des tracts. Important de faire la liste des numéros. Je peux collecter les numéros, et on se partage la liste (restreinte) pour faire circuler. Anonyme. Par sms
On a une adresse mail, faire une google liste. Pour avoir la possibilité d’envoyer un mail à tout le monde.
Il y a 3 semaines on avait des contacts, il faudrait réactiver ce réseau là. Ça marche très bien.
Faire un mur d’information. Ramener des sujets, des articles, présenter en AG, et les mettre sur le mur.
Imprimer sur papier recyclé.
Mettre sur papier les décisions.
Imprimer les comptes rendus et les rendre visibles.
Sur Démosphére : annonce de la manif et assemblée générale.
Récupérez les doléances, répertorier décisions et dates de décisions et propositions qui n’auraient pas été traité et voté.
Commission Action :
Pour tenir le camp on a besoin que les gens en parlent autour d’eux, faire passer le message
Mettre des affiches avec ce dont on a besoin. Une équipe de logistique. Une liste juste avec de la nourriture.
Qu’on fasse l’AG ailleurs qu’au camp. Ça permettrait d’être visible ailleurs.
Ateliers créatifs, transmission techniques, partage de connaissance, qu’on soit dans la créativité.
Caisse sur la table. Amener ce qu’on peut.
Mauvaises idées de changer les AG. Pour la communication et si il y a un problème au campement, on n’aura pas la possibilité d’agir rapidement.
Faire un débat sur le fonctionnement.
On voit des gens ici, mais il faut rentrer dans toutes les luttes sociales.
Soucis sur le camp et l’AG (très peu en AG) Il faut participer aux AG pour faire avancer les choses.
Faire un roulement des tâches.
Faire un défilé par semaine, où on fait défiler nos banderoles, on se fait voir.
Les façons d’agir se cumulent plutôt qu’elles ne se gênent. RDV commission action : 16h30
Projection d’hier soir « solution locale pour un désordre globale »
Demande d’un vidéo projecteur. Diffusion d’un film. Proposition d’un film : La cécilia.
Proposition thématique sur technique et solution pour sortir du systéme capitaliste.
(Ex en Grèce…parking investi par les habitants du quartier) « Le petit alternatif »
Protection du matériel. Une gestion collective.
Mini jardin crée après le débat du film. Chacun peut amener des plantes…
Commission thématique :
Proposition pour vendredi : faire un débat sur les sans papiers en lien avec la réunion RESF33 sur la place. Une action…faire un débat, ou participer. Décaler l’AG et les aider sur l’action.
Thématique ouverte sur les mouvements sociaux.
Jeudi 16 réunion sur l’autoalimention, le retour à la terre, 19h au samovard.
Faire une assemblée pour se connaitre. Se présenter et savoir les actions qu’on a pu faire. Savoir d’où on vient, très important. Resserrer les liens.
Etre attentif aux gens qui ne parlent pas. Et donner la possibilité de parler à ceux qui n’ont rien dit.
Ex du tour de parole canadien.
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