samedi 18 juin 2011

Assemblée générale du mouvement des indigné-e-s du jeudi 16 juin 2011, 19h30 place saint Michel, Bordeaux :

* Ordre du jour :
- pacte de l'euro (travail de l'après midi)
- lettre d'excuse (travail de la veille)
- charte du campement (travail de la veille)
- mouvement internationnal
- commission action

* lecture d'une ébauche de tract relatif au pacte de l'euro :
"Tandis que les peuples du monde arabe se soulèvent, l'Europe sombre dans la dictature..."
- le mot "compétitivité" revient 15 fois en 7 pages
- passera-t-il devant le parlement européen ?
- application le 22/23 juin
- on y insiste sur le "coût de la main d'œuvre", "les efforts de compétitivité", baisser les charges sociales tout en équilibrant le budget

- remargues : - le terme "dictature" ne va pas, préférence pour "oligarchie" ou "dictature de l'argent"
  - rappeler que les banques ont été renflouées au bénéfice des actionnaires
- proposition de mélanger cetract avec le précédent
- préférence pour 2 tracts : 1 sur le pacte de l'euro, 1 sur l'action sur le long cours
- possibilité du recto-verso
-> report à vendredi

* faut il demander une autorisation à la mairie pour l'utilisation de la sono, de l'espace place saint Michel ?
je ne pense pas
- hors de question pour la sono, discuter avec les commercants (marché) pour l'espace
- le commercant situé devant le campement à payé 18€, proposition de payer pour laisser un accès au campement
- sono : non, ils refuseront de toute manière
placement : on a pas assez d'argent
- la place n'est pas un si gros problème, on arrive quand me à accéder au campement
- le marché, c'est là qu'il y a du monde -> utilité d'un passage
- doutes sur la collaboration du marchand de devant
- profiter des marchés pour tracter, dialoguer dans les travées
- on est fichés par la police

* vie quotidienne du camp : on occupe la place pour la libérer, qu'on s'étende artistiquement, qu'on fasse d'autres stands sous les autres arches de la tour saint Michel.
on lutte contre la rénovation de cette place, pour sauver son âme, le quartier est menacé
- les fouilles ont commencé
- elles dureront du 21 août au 29 septembre

* invitation à l'expression lancée aux passants, spectateurs

* on est surveillés par des cameras
lettre aux voisins : il a eu des plaintes, des maladresses
proposition que la lettre soit distribuée dans les boites aux lettres
- on a ajouté nos propres cameras en carton
- demande de relecture de la lettre -> lendemain
- demande de précisions sur le contenu
on s'intègre bien au quartier
- on attend d'avoir la lettre sous les yeux

* internationnal :
lecture d'un texte issu de moutonnoir.net, le mouvement a 1 mois, il doit changer pour durer
levée du camp madrilène pour aller dans les quartiers, projet d'une caravane qui sillonne l'Espagne
les indignés français ne sont pas assez nombreux
la police est attentive
le 10 juin à Paris la tentative d'établir un camp a été empechée
- la police cheche un pretexte pour nous déloger
- je suis indigné, il faut être en colère mais de bonne humeur
je suis fier de cette demande de justice, d'équité
le courage de certain apporte de l'énergie aux autres
pour lutter contre l'aliénation
- Grèce : le gouvenement socialiste élu à 75% se retrouve 2 ans plus tard à 25%
manifestation hier devant l'assemblée
refus de la dictature de l'argent roi
motion de soutient aux indignés grecs [applaudie]
- Espagne : lecture d'un texte sur le campement de la puerta del sol issu de ~alter monde sans frontière .com

- collecte pour le repas du soir

- France : lecture d'un texte de démocratieréelle de Poitiers
un campement à Lille
Agen
- proposition de synthétiser les infos tombées sur la mailing list le lendemain

* activités : atelier création, expression libre
une table de presse est disponible pour les infos militantes
création d'un bac à compost

materiel, finances : 2 boites, 1 pour l'argent de la bouffe, de la boisson, pas de l'alcool,
des cigarettes ?
1 pour le materiel, les tracts
la zone de gratuité n'est pas l'ensemble du campement
- çà ne me derange pas [clopes]
- çà devrait se limiter à la nourriture
- j'étais contre au début mais je comprends
- je préfère qu'on achète du tabac que de la bière
- les pots sont plus économiques
- plus il y aura de tabac plus vite il sera fumé

* lettre aux voisins (lecture : invitation à collaborer, excuses, remerciement pour l'acceuil)
- on est pas méchants, venez communiquer

* proposition d'enlever la caisse la nuit, il y a eu des vols
- on collecte pendant l'AG, je me propose pour la garder
- proposition de mettre une limite aux dépense de tabac, en pourcentage

- lettre : invitation à boire un thé, un café
- validation de la lettre

- pas d'alcool en AG, au campement chacun se gère
- on ne doit pas accepter que les autres boivent on se restreint nous mêmes
- le soir le campement est plus un endroit où les gens viennent faire la fête qu'un endroit où on change le monde
- contre la prohibition, pour l'autogestion
- pour la responsabilité individuelle
il est difficile de travailler en journée à cause du bruit
- pas besoin d'alcool pour faire de la politique
- ridcule de débattre là dessus, çà n'empêche pas d'agir
- la nuit l'acool pose des problèmes
- çà pose des problèmes d'image, de voisinage, des nuisances sonores, visuelles
- d'accord sur l'image, depuis aujourd'hui il n'y a pas d'alcool le jour
il y a l'importance de l'acceuil
j'espère qu'on va pas continuer à se réduire comme une peau de chagrin
çà va bouger en Espagne et en Grèce, la France sera la dernière
- faut pas que çà gène en interne [alcool]
je compte pas sur les élections de 2012 pour changer les choses
- lecture de la charte du campement (sur l'alcool)
- sur la charte : gestion des poubelles, du jardin, projet de quarts de présence 0h-3h-6h
- on emmene la totalité de la caisse ou pas ?
- ou pas du tout ?
- permanence : qui reste cette nuit ?
(personne de l'AG)
- liste de téléphones
- centralisation sur une personne qui enverra des sms à tout le monde
- charte :
le cahier de doléances est toujours visible, on fait des lectures des doléances dans la journée
son : de 0h à 8h volume très bas, le jour musique et micro ouvert à l'expression
le week end : concerts, fête, projections
il faut protéger le materiel de la pluie, du vol
repas : chacun amène, fait la vaisselle

- très bien sur la vie du campement
AG : limiter la discussionsur la gestion, plus de débats de fond
- le thème prévu alimentation/écologie à été zappé, proposition de le reporter à lundi
il est prévu qu'on parle demain des sans papiers
- il faut faire attention au vol, aux arabes, aux noirs
- on accepte pas les propos racistes
- vendredi : fête RESF, donc difficulté de tenir une AG (expérience de la fête CHAHUTS) on peut aussi faire plus court
lundi : projection de "le bien commun, l'assaut final"
- action : dimanche, manif place de la bourse
demande d'une réunion vendredi 16h pour préparer la manif
emmène-t-on la sono à la manif ? comment l'utiliser ? je préfère l'expression à la voix qu'à la sono
place de la bourse côté fontaine ou côté miroir d'eau ?
- difficile d'alimenter la sono, il y a les mégaphones
- on peut l'alimenter avec une batterie de voiture (à trouver)
- la sono serait bien pour lire les doléances
- réfléchir à des slogans, faire des Tshirts
- rappel : samedi : journée créativité, atelier pour préparer la manif
rappel de la réunion vendredi 16h
- idée : faire 3 groupes dans la foule de la fête du fleuve qui prendront la parole l'un après l'autre pour dire ce qui nous révolte (genre flashmob)
- je préfère le tractage
- difficulté à le réaliser, serait peut être mieux avant la manif
- pas si difficile, le but est d'attirer les gens pour qu'ils participent
- pas pour la séparation, on ne sait pas si on sera nombreux
- le faire plutôt avant la manif à meriadeck, comme on a fait dans le tram
- est ce que çà va gèner la fête du fleuve ?

- communication : présentation d'un visuel
rendez-vous vendredi 15h pour tractage
chacun peut prendre l'initiative de faire et distribuer des tracts
proposition tirage à 5000 exemplaires
rapport aux médias, être notre propre média ?
communiquer aux médias sur la base du tract, en allant leur donner
le tract va être lu sur la radio "la clé des ondes"
problème blog/facebook : difficile de joindre les responsables, problème du floutage des photos
- pb facebook : les messages en espagnol sont effacés, y a-t-il vraiment besoin de modérateurs ?
pour flouter tout ceux qui n'ont pas donné leur accord
- dans ton sens, référence à des chartes de sites internet (droit à l'image)
- le plus simple serait que les gens qui prennent en photos demandent aux personnes qu'elles prennent en photos
- c'est la loi
- le droit à l'image ne s'applique plus à partir d'un certain nombre de personnes (foule)

- internet : pas de nouvelles du site national
je dévelloppe un site pour le groupe mais le nom de domaine "indigné-e-s" est refusé
- poser un nom de domaine nécessite de donner son nom, çà désigne un responsable
- .fr peut être remplacé par .org ou .com
- pour me prémunir des problèmes de responsabilité, les conditions générales stipulent que chacun est reponsable
- rendre la page facebook publique, pour les gens qui n'ont pas de compte
-> problème du contact des modérateurs
- çà peut être bien de se confronter aux avis contraires
- allusion au trolls

- les médias ne demandent pas l'autorisation
- se flouter c'est comme avoir honte, il faut assumer, attirer les gens qui nous reconaissent sur les photos
ce qu'on fait n'est pas illégal, on se réapproprie l'espace public
- je compends mais on ne peut pas aller contre le droit à l'image, il faut le respecter
- on a flouté certains visages sur une photo de classe
on pourrait flouter les passants
- assumer est un beau principe
il faut bien faire circuler l'information pour que les gens puissent faire savoir qu'ils veulent être floutés
- respect des gens
- est ce que ce n'est pas riqué pour les sans papiers par exemple ?
- il y a déjà des caméras, on ne demande pas au gens de fermer les yeux
il y a aussi un droit à l'information
- pas de consensus

fin de l'assemblée

jeudi 16 juin 2011

Compte-rendu de l'assemblée du 15 juin au campement de St-Michel , Bordeaux

AG mercredi 15 juin

- Aujourd'hui tractage à Cenon. Nécessité de tracter dans d'autres quartiers.

- Espagne : partis dans les autres quartiers des villes. Structurés.
Place publique pour réfléchir puis se déplacent pour mettre en place
les pistes de réflexions.

- Des individus ont choisi de continuer le campement en Espagne.
A Barcelone, les indignés sont rentrés dans une manifestation : problème avec police.

- Paris : virés samedi soir après pose de tente. Commission campement pour stratégie.
Demain débat sur l'Economie avec quelqu'un du Monde Diplo. Nouveau site national
pour mouvement.

- Barcelone : blocage du parlement mal passé. Agressions légères par quelques
individus. Stigmatisation par la presse.  Grèce : 3eme grève générale.

- Grèce probable démission du président.

- Islande : élection d'un collège pour écrire une nouvelle constitution.
On doit se renseigner sur ce pays. Proposition d'un classeur des mouvements
internationaux. Lien avec Toulouse. Madrid : stratégie pour 23 avril de blocage de
la ville.

- (une personne qui vient pour la 1ère fois) Nos manières sont décalées en France.
Le mouvement doit s'organiser de manière concrète, en parti. Pas facile d'organiser
un mouvement en France.

- Le mouvement des Indignés se lève contre la logique partisane. On a soit l'UMP, soit
le PS ou le FN, on en veut pas. Notre mouvement est ouvert à tous, autogestionnaire.
On trouve un consensus, ou un vote avec grosse majorité. Mouvement pas financé par
des dictateurs. Pas de récupération politique. On a les même problème ici que dans le
reste du monde : libéralisme, pauvres qui subissent…

- Il y a des différences entre les pays, mais c'est la même crise, le même capitalisme,
la même pauvreté. Les gens qui meurent de froids en France. Millions d'enfants dans le
monde meurent de faim. Les graves difficultés de l'Espagne et de la Grèce vont nous
arriver bientôt. Sinon, le campement peut servir à rebondir et à aller ailleurs.
Pas que l'UMP/PS/FN, on ne doit pas cracher sur les politiques en général.

- Passer à un mouvement associatif avec lieux précis, athénés.

- Pas que des militants politiques dans le mouvement. Campement peut servir comme un
forum mondial. Happenings constants dans la ville difficiles à faire. Les AG doivent
construire la continuité du mouvement.

- Contre s'organiser de manière institutionnelle. Contrôle exercé. Sans local, dans la rue,
c'est être visible. Structure institutionnelle engendre la délégation des tâches. + libres
sans structures.

- Beaucoup de monde au campement mais pas assez de roulement. Pas un pique-nique. Il prouve
au gouvernement, à la population que nous sommes là, que l'on fait quelque chose de concret.

- Même si certains n'étaient pas initialement d'accord avec le campement, ils/elles viennent
en AG.

- Décision faite en AG pour le campement. Pas d'obligation individuelle. Si besoin on peut
revoter. Vingtaine de gens qui se relaient en journée, dizaine la nuit. Lien de rencontre,
d'information avec les passants. A chacun de nous de l'améliorer. A chacun de dire ce qu'il
pense.

- Campement ne dérange pas trop les hommes politiques. Faire AG face à la mairie ?

- Intérêt du campement : créer un lieu de vie. Action et réflexion sont nécessaires.

- Pour évolution du campement en un point d'information mobile pour la journée. Panneaux,
affichages, infos, cahier de doléances. Une semaine symbolique de campement.

- Campement super endroit, embelli la place. De plus en plus de monde vient et viendra.
Acte citoyen.

- St Michel bonne zone de campement car c'est un quartier oublié de Bordeaux. Mais gens qui
passent autour sont déjà convertis. Garder un point fixe puis AG dans différents lieux stratégiques
de la ville.

- Preuve que l'on touche : la police est présent là, maintenant. Le peu que l'on fait les fait
chier. Investir radios : Radio Campus, une autre devant la mairie. Dès qu'il y a un micro, il
faut être là.

- Le camp dépendra de la manif de dimanche et de l'évolution du mouvement. Un jour à Cenon,
Bègles, Talence, peut toucher les gens. Sur le camp, tout le monde ne peut pas venir, problèmes
familiaux, de santé, etc.

- Police demande souvent de couper le son. On peut le mettre moins fort. Pas de responsables.
Compromis avec le voisinage.

- On fait pas tant que ca le bordel. Victoire pire. Le bruit est nécessaire pour nous faire entendre.

- Camping jusqu'à dimanche. Après vote.

- Police va faire appel à leur hiérarchie. Perseverer dans la présence visuelle. Pas partir après une
semaine. Rendez vous une fois par semaine pour une manif. Gens attentifs quand on passait avant en manif.
Communiqué de presse fait.

- Police dit qu'on a pas l'autorisation pour la sono. Mais que le son est pas trop fort. Enerve certains
quand la police reste trop longtemps sur le campement. Garde ou pas la sono ?

- Hier festival Chahut. Beaucoup de gens, on a pris la parole. Effet fort. Notre manifeste est dans
leur flyer.

- Passerait d'une sono à une mégaphone changerait quelque chose ? (réponse informelle : non, et on entends
pas bien)

ORGANISATION CAMPEMENT :

- Baisser le son la nuit car des gens dorment, bossent le lendemain. Respecter les règles de vie.

- A partir de minuit, baisser le son.

- Eteindre définitivement le son à partir d'une heure.

- Il y a 2 jours une dame est descendue pour se plaindre. Mots dans la boîte au lettres des voisins pour
s'excuser du son.

- Rédaction d'un petit mot pour le voisinage pour expliquer qui ont est.

- Les inviter à venir pour travailler avec eux, pour nous poser des questions.

- Quais dimanche matin aux marchés pour tractage. Pas de communication avec ministres.

- Pas d'instruments après minuit. Sauf weekend jusqu'à 2h. Musique aide à tenir. Si mets très faible, pas
de soucis. Bonne ambiance. Message pour voisins au verso du tract. "Restituer la place à la population,
la libérer pour tout le monde"

- "Restitution" trop prétentieux. Collectif St Michel, on y est pas allés. On a choisit la place pour attirer
l'attention des gens sur les problèmes de St Michel. (plusieurs minutes de réponses informelles de différentes
personnes : on avait pas voté pour ca.)

- St Michel c'était pour soutenir, mais pas que pour ca. On n'a pas que cette problématique.

- Les problématiques de St Michel et de sa rénovation, et notre mouvement sont distincts.

- St Michel est symbolique car un exemple local d'un problème global. Il ne faut pas se concentrer uniquement
dessus. Venus par solidarité ici. Le système est un cancer généralisé. Pleins de quartiers qui se détériorent :
rive droite, bordeaux nord, etc. Avant le campement, certains ne venaient jamais à St Michel.

- St Michel illustre la problématique du capitalisme. Gens vont se perdre si on change de coin pour le campement.

- Donner envie aux gens des quartiers de faire le mouvement dans leur propre quartier. Faire éclore le
mouvement dans plusieurs endroits. Mouvement de la masse. Mouvement doit continuer jusqu'au bout.

- Doit avoir un suivi des décisions. Bouger dans chaque lieu pour montrer les problèmes de la démocratie.

- Rappel des moulinets : pour dire aux gens que leur tour de parole est trop long. Doit voir les compte-rendus
des AG. Beaucoup de choses à gérer, avec des gens qui changent à chaque AG.
Vaisselle : gens doivent le faire progressivement. Ainsi que ranger. Prix libre, solidarité dans la nourriture.
Pas d'alcool en AG. Sur campement avec modération. Créativité : infos, images, banderoles, expression libre.
Besoin de peinture.

- Cagnotte depuis la Victoire. Deux cagnottes séparées : nourriture et matériel.

- Dimanche : policiers seront présents. Dès lundi 9h/10h créer un point d'information. Tables. Lieu de réception
des gens. Chaque jour changer le lieu : pey berland, etc.

- Pas besoin de vote pour le point info. Pas besoin de beaucoup de monde. Place de la Bourse, malgré police, ca ira.
Plus dur de sortir de la manif.

- Garder le camp mais AG changent de place.

- Est ce qu'on a la capacité de faire les tables ? Les gens vont se perdre si AG dans différents lieux.

- Banderoles à mettre sur nos balcons, fenêtres pour être visibles. A chacun de le faire s'il/elle a envie.

- Trop peu de gens présents pour faire des tables. 19 Fête du fleuve. Risque d'encerclement de la manif. Visibilité.

- Faire du bruit à la manif. Ceux qui veulent pas faire le campement peuvent faire les tables de manière informelle.

- Arriver à la manif côté miroir d'eau. Visibles.

- Doodle / Affiche pour savoir qui est là pour tract / campement, etc.

- Sono pour manif. Ambiance et pour prendre la parole. Trouver batterie de voiture pour sono. Slogans.
Action flashmob : se coucher tous par terre comme des morts contre le nucléaire. Passer par fête du fleuve. Tract
pendant la manif pour beaucoup de monde.  Tracts individuels. Carte avec les différents campements dans le monde.


---- AJOURNEMENT pour cause de flashmob lupin (et oui !). Puis on a eu droit à une éclipse de lune (enfin les 3
dernières secondes. C'était génial, si si.)

Compte-rendu de l'assemblée du 13 juin au campement de St-Michel , Bordeaux

Prise de parole d’Alberto : propositions de débat sur l’action du 19 Juin et sur une action en automne. Voir pour un campement itinérant. è Débat proposé
Rappel : la thématique du jour qui devrait tout de même nous occuper ce soir est consacré aux alternatives au libéralisme.
Le campement devrait etre levé au bout d’un moment : pas assez de monde. Tout cela finira en défaite du mouvement et obèrera nos possibilités de démultiplication.
Certaines personnes pensent au contraire que cette initiative devrait être pérenne. Même si on reconnait qu’il y a peu de mobilisation et trop peu d’implication (contrainte et forcée par les obligations de beaucoup) de nos sympathisants. Quelques personnes proposent de prendre le relais occasionnellement.  è Manque d’informations et de publicité pour le mouvement. è Idée : faire une liste du jour pour le lendemain pour organiser la rotation des personnes.
Proposition de Jacques : diff’ sur le marché de Cenon le mercredi.
Demande de précision sur la dynamique du mouvement madrilène : ils lèvent le campement mais construisent un point d’infos en dur. Si celui-ci est détruit alors ils reprendront Sol.
Pour pérenniser le mouvement et le campement il faut massifier notre mouvement et rameuter les gens encore absents.
Le listing mail et de numéros de téléphone est en train de se constituer pour ce faire mais aussi pour organiser rapidement des actions rapides. Vous pouvez vous signaler au mail suivant : ney.roll@gmail.com
Demain : on organise une reprographie de tracts (organisation d’une collecte). Des TRACTAGES et des COLLAGES seront organisés dans les prochains jours. Avis aux volontaires ! Vous pouvez vous signaler au mail suivant : ney.roll@gmail.com
Il est très important de ne pas penser simplement au campement, lequel finit par phagocyter toutes nos préoccupations au détriment des actions que nous pourrions réaliser. C’est à cette condition que nous ferons venir et attirer les gens.
Certains intervenants soulignent la possibilité d’organiser des manifestations hebdomadaires pour exploiter le campement comme base d’opérations en lien avec les luttes locales pour attirer les gens.
En l’état actuel, IL FAUT FAIRE UN CHOIX ENTRE L’ACTION ET LA PRESENCE PERMANENTE SUR LE TERRAIN.
Un mix des deux thèmes pourrait être d’organiser sur la place des repas populaires tout en maintenant le campement et attirer et conscientiser la population locale.
Le débat n’est pas tranché et rien ne sera encore acté ce soir. Hernan propose de faire faire un agenda militant pour la semaine. Quelqu’un d’autre propose de tenir quotidiennement un listing de roulement à remplir. S’il vous plait, si quelqu’un possède une quelconque disponibilité, il est important de venir soutenir le campement !!!

Certains participants regrettent l’absence de fond de cette AG et proposent de se « désintéresser » momentanément de la problématique « matérielle » du mouvement et de se structurer en commissions de réflexion.

Il leur est répondu que nous ne sommes pas assez nombreux pour nous structurer et pour faciliter ces discussions. Rien ne nous sépare dans le principe mais certains participants soulignent le caractère extrêmement innovant du campement.
Grégoire : nationaliser la dette djà fait (av. 1973). Après : le gvt va voir 1 banque privée quand il a besoin d’argent. Maintenant, la banque revend la dette. Depuis la crise : envie d’avoir un retour sr investissement. La Grèce risque de pas rembourser.
Tino : on a pas srveillé la transit° éco. en Afrique du Sud.
Gaetan : il faut interdire l’alcool sr le campement (1 d principes sr lesquels le mvt de Madrid est basé).
Ds tes les manifs, les manifestants s’organisent pouvoir un service d’ordre.
Tino : pr limiter drastiquement la consommat° d’alcools. On prrait continuer l’AG en commiss°.
Pedro : jeudi 14 h. la criée ds les trams.


Prise de parole d’une responsable du festival Chahuts. Demain il y a une représentation d’un artiste aux alentours de 19 heures, juste à côté du campement. Nous sommes invités à fournir une tribune dans le journal du festival, le Chalumeau.
Lecture du texte élaboré par la commission chargée de réfléchir au texte « Qui sommes nous ? » pour décider si ce texte convient.
Il est décidé de fournir aux orgas une version amendée du texte (non nominative, cf. le texte en pièce jointe).
Comme le festival commencera à 19 heures, l’AG est avancée et commencera à 17 h
Concernant les actions militantes, il est demandé d’organiser dès maintenant un agenda militant :
-          Mardi : Sensibilisation en marge du festival Chahuts.
-          Mercredi : Marché à Cenon, RdV à 10 heures à Saint Michel, 250-300 tracts requis
-          Jeudi :   Criée dans les trams pour exprimer son indignation. Rendez vous à 14 h à Saint Michel.

Débat sur le pacte de compétitivité et de croissance introduit par le tract d’appel à la manif et par Alberto.
L’exemple du Japon : 200 % de dette mais financée par des japonais ! La dette n’est pas un problème en soit !
Pacte de l’euro = pacte capitaliste pour engraisser une minorité de personnes en europe. Les oligarques naviguent à vue. On peut faire un parallèle avec la crise de 29 en termes de perte de contrôle de l’économie.
Pacte de l’euro = perte de la souveraineté des peuples au profit d’instances non démocratiques qui vont décider de l’équilibre financier des nations en préalable à la prise de décision des assemblées démocratiquement élues (exemple actuel de la Grèce).
L’enjeu d’après certains participants serait de renationaliser la dette. Interventions sur la loi de 1973 reprise depuis dans les traités européens (obligation pour les états européens de contracter de la dette auprès de banques bourgeoises lesquelles maximisent leurs revenus en revendant aux états de l’argent presque gratuit à un taux d’intérêt élevé).

Fin de l’AG à 21 : 30. Nous étions 10 ! Félicitations à toutes et tous !

Compte-rendu de l'assemblée du 12 juin au campement de St-Michel , Bordeaux

AG du 12 JUIN
Début 19h30
Cf proposition de Nico : proposition de fonctionnement pour l’assemblée générale
Deux personnes sont radicalement contre,
On peut essayer ce système pour voir comment ça marche, c’est une expérience à réfléchir sur la semaine.
Contre les doubles listes, ça risque d’être complexe.
Dessiner sur un carton les gestes de l’AG.

Parler de la semaine qui arrive, on ne peut pas rester à quelques dizaines pendant des mois, comment on informe les gens pour le 19 juin ? Comment on informe concrètement ?
Ordre du jour : st michel.
Inviter les gens de st michel pour savoir comment ça marche…

En juillet 2002 LE CONSEIL municipal a voté la rénovation pour des quartiers de Bordeaux, secteur sauvegardé pour St Michel. Sur le cahier de l’enquête publique lisible à la mairie de quartier :
-          246 stands pour le marché, un marquage, pareil pour les terrasses
-          7000 habitants, noté comme un parc vieillissant, 26 de logement vacants.
-          3 secteurs : sauvegardés, servitude public, ….
-          Commence par des fouilles en trois phases, pour le site unesco ..
-          Il est précisé «  qu’il n’y aura pas d’impact sur la population » mais le bruit va être de 105 décibels (obligé de crier)
-          Le but est de faire de Bordeaux une grande métropole
-          Le monument de rénovation s’axe autour de la flèche de st michel (sur le pèlerinage de st jacques de Compostelle)
-          La population de St michel est défavorisée, selon eux 30% vivent sous le seuil de pauvreté, qualifications basses, chomeurs peu qualifié.
-          L’habitat : favoriser la famille plus enfant, favoriser le rééquilibrage économique et sociaux. Fluidité pour les parcours résidentiels de ménage. Il faut accéder à la propriété « abordable »… approuvé en 2006, le secteur sauvegardé : bâtiment de France.
-          Il y aura des contraintes…
-          Respect du plan de sauvegarde de la mise en valeur de Bordeaux
-          Les impacts de démolition peuvent être forts en bruit, déchets et poussières.
-          Effets psychologiques et physiologiques sur les personnes.
-          Les architectes ont touchés 160 000 euros
-          Juin 2011 finalisation du projet.
-          Question d’une concertation plus large et représentative
-          La population devra migrer en fonction des loyers.
-          Tout ça est fait avec 93 millions d’euros

Interventions :


Il faut lutter contre le projet, car il a été voté par le conseil municipal.



5 étudiants qui vivent dans un squat depuis 5 mois, amenés en Justice, on part en Juillet, 13 000 logements vides sur Bordeaux


Squat dans la rue peyronnet, il y a énormément de logement vide et ils délogent quand même.
15 juillet, squat «  la base » qui va être délogés, ex des chartrons : aménagement urbain, rénovation, garderie payante : crée une classe bourgeoise, les pauvres se retrouvent exclus des infrastructures, accoudoirs sur les bancs, tous ces processus qui coûtent de l’argent et qui exclue les plus précaires. Par rapport à l’économie mixte, bail de logements sociaux : une arnaque, après 7 ans le propriétaire peut remonter le prix de son logement. Solution alternative : Squat.

Bordeaux, nous sommes en échéances d’une caricature de relogement, In cité devait terminer des  logements sociaux, seulement 450 à l’heure actuelle. 92 000 familles dans des logements indécents, insalubres. Le chiffre du logement social est de 20% obligatoire, et Mr juppé  préfère payer une amende que d’appliquer la loi.  Il faudrait qu’il y est plus de gens qui s’associent, il faudrait faire un travail plus important de communication. Ce n’est pas un simple comité qui va faire avancer le problème de St Michel

Merci au restaurant La Venta

Cf Bilan d’activité de opah ru : parc locatif
Cf Bilan de relogement ( 2006)
Quand In cité déloge les locateurs, ils les relogent avec un bail précaire qui est illégal.
Cf document qui propose les solutions de relogement : repérage et identification de la population.

J’habite un logement sans contrat, je dois laisser mes toilettes publiques aux gens.
Grande mixité, il y a du potentiel ca va devenir bourgeois, il faut se mobiliser et rejoindre les indignés

Les é(étudiants ont normalement l’accès publique , mais ils ne tiennent pas en compte le logement, j’ai passé 2 mois dans l’auberge de jeunesse de Bordeaux, 22 euros par mois, à la fin du mois ça fait 600 euros. A madrid, il y avait un quartier populaire, un endroit de rencontre, décision de dégager les gens, et les magasins et petits commerçants, maintenant ce sont les boutiques de marques qui occupent les places.


(Intervention de la police, explication du mouvement, riverains qui se plaignent du bruit, ne pas mettre le son trop fort.)

La question des papiers et contrat de location sont des questions importantes, on enlève la possibilité aux personnes d’avoir accès au logement et aux aides. Même problème pour les gens du voyage, sans papiers, ils ne peuvent accéder aux logements.

Nombre de logements vides sur Bordeaux, une majorité qui sont entre les mains de banques et compagnies d’assurances. Ex sur les boulevards, une ancienne maison de retraite fermée, avec plein de chambres.  Ils nous font croire qu’ils ne peuvent loger les gens dans la rue, l’hiver. Loi de réquisition qui est  votée et qu’ils ne veulent pas appliquer.

Pour avoir assisté aux conseils municipaux, quand il est question des logements sociaux, Mr Juppé a plusieurs fois affirmé qu’il ne voulait pas de logements sociaux dans Bordeaux.

Au problème des logements ? la presse elle fait quoi ? On met le monde à la rue et on propose quoi ? Qu’est ce qu’on fait ? On y est dans la révolution, camarade !

4 propositions qui émanent du débat :
Que les indignés se prononcent contre la gentrification de st Michel.
Ouverture de logement  pour toutes et tous
Non contre le fait de reléguer les maraichers/eres sur les quais
Fermeture sans condition d’In cité
Ouverture des squatts.

Dans les villes, il y a plus de logements occupés que des gens qui recherchent des logements. Les mairies ne remplissent pas les quotats HLM. C’est à nous d’agir pour changer cette situation. Avoir un toit est la moindre des choses, appeler au squat c’est appeler les gens qui en ont besoin à se mobiliser. Les habitations à squatter sont des logements vides depuis longtemps. Droit au logement imposable.

La spéculation à travers les agences immobilières. Cautions …

L’assemblée nationale, les ministres, le ministère de la guerre, a l’heure actuelle tout le monde est parti ailleurs, qu’est ce qu’on fait des bâtiments à restaurer et inoccupés. Il y a beaucoup de choses du ministère de la guerre. Le président avec ses histoires, pour des milliards de dollars….

Concernant la question des squats les gens qui vivent dans des squats, veulent des logements, ils ont besoin d’un accompagnement social. Je ne suis pas pour la revendication d’ouverture des squats. Ce n’est pas forcément un choix.

Pour mon cas, je pense qu’on a choisi de vivre dans un squat et on refuse de devoir payer un loyer, il y a des logements vides. Quand on reste 48h dans une résidence vide, ça devient une demeure principale, et pour être expulsé, il faut que le propriétaire face une demande au tribunal. L’ouverture de squat est autre chose qu’une demande d’aide sociale.

Les personnes que je connais en Espagne, qui ouvrent des squats, c’est un acte militant, contre le système. Par ex : squat dans une grande fabrique et réaménagé par le quartier : débat, bals populaires, ateliers. Squatter un bâtiment c’est plus un acte militant qu’une nécessité.

Vivre dans un squat c’est un moyen médiatique d’informer sur les logements vides. J’approuve cette proposition.

Ex : opération jeudi noir. Pas d’accord avec l’arrêt d’Incité, car ils ne sont rien du tout, c’est juste un bras armé. les Revendications : Une rénovation sans augmentation de loyer ni de charges, l’arrêt de l’expulsion des locataires ; l’arrêt des baux précaires ; l’abandon du document de relogement par discrimination ; pas d’obligation de travaux, l’arrêt de la chasse aux opposants, l’annulation de la DUP ( cf tract «  comité : un centre historique pour tous »

Cf squat à Toulouse, une organisation solidaire.

Un bon travail de fond, tout le monde se rend compte que c’est une partie de la spéculation. Le squat est un militantisme. Squat à Madrid : privatisation des centres sociaux, et le squat permet de faire vivre un centre social de façon libre. Il faut soutenir le squat car c’est un travail de résistance qui s’oppose à ce système pourrie.

Le vrai problème c’est surtout le prix du loyer.  Il y a aussi à revendiquer un blocage des loyers. Interdire l’histoire des cautions, quand on est précaire on ne trouvera jamais. IL faut avoir de vrais revenus pour se loger comme on veut, ou on veut. Il faut un vrai partage des richesses et permettre à tout le monde de vivre ou l’on veut.

Faire différence squat que l’on veut créer pour la vie communautaire, et le fait qu’on ouvre des squats parce qu’on n’a pas le choix.  Ces gens là ont besoin d’aide, car ils sont aussi isolés socialement.

Info : celui qui investi à St michel aujourd’hui va doubler son emplacement dans 5 ans .

Notion de squat, ça peut poser problème, déphasement de la société au niveau du logement. Il y a une quantité de gens qui se trouve dehors sans savoir ou se tourner. Les espaces sociaux n’ont plus rien à nous offrir au niveau du logement. Nous devrions tous nous rassembler pour rentrer des gens dans des squats. Pour déranger le gouvernement. Le préfet a stoppé l’hébergement des demandeurs d’asile.  On a besoin d’un grand coup de pied dans la masse politique. La loi d’allo n’est pas du tout respectée. On a une politique hors la loi.

Quand on parle de personnes demandeurs d’asiles, c’est un statut. C’est une obligation légale, la personne a le droit à un logement…c’est la même chose pour les gens du voyage. Pour St michel, plus spécifiquement, il ressort que le plus gros label de Bordeaux c’est l’UNESCO. Qui n’est pas forcément au courant ; Proposition d’une rédaction d’un document synthétique, et que le collectif, puisse transmettre cette revendication auprès de l’UNESCO et demander une prise de position.
L’état français participe à quoi ? On paye des impôts tous…notre président, les guignols, ces nuls, on en fait quoi ? Pour qui on vote ? De mémoire, le respect

Je crois que ça n’aura pas trop d’impact sur l’Unesco, il y a d’autres propositions qui découlent du débat, faire une synthèse de ce qui s’est dit.  Un comité qui se réunit pour rédiger un petit truc dessus.

Rédiger quelque chose de précis et d’historique, et reprendre l’évolution de ce quartier, faire un travail rigoureux. Faire un travail sur la revue de presse et voir point par point.

Dans la rénovation qui est en cours depuis 2005, il y a eu des menaces, des voies de faits, chasses aux opposants, il y a eu des victimes de la rénovation de Bordeaux. Expulsion de gens âgées par exemple. Dans ce projet j’aimerai qu’on parle des victimes.

Ça serait intéressant d’établir un projet, mais le problème de fond ce n’est pas le projet, le problème c’est que c’est le systéme entier qui coince tout ça . On peut parler d’un problème local pour passer à une conclusion globale. Le systéme qui s’impose à Bordeaux, il s’impose partout. Qu’on lutte ensemble pour un tronc commun. Je veux que les revendications soient dans le plus large thème.

On se disperse un peu, au nom des indignés, il y a aussi le chômage, santé..etc. , il ne faut pas trop se centrer sur St Michel.

Il faut débattre les propositions faites, et voir celles aussi de Paris, unifier le front.  Il faut questionner des représentants. Concentrer les trucs sur bordeaux c’est oublier qu’il y a des choses qui bougent ailleurs dans le monde sur les mêmes causes.

Chaque pays à ces situations spécifiques.

Arguments de l’UMP, L’Espagne n’est pas la France…comme si la France n’était pas pris dans le capitalisme…

Dans le fond le problème est le même mais il se dessine différemment selon les lieux.  Ça n’empêche pas de dénoncer une situation particulière. St michel est une situation parlante des effets du capitalisme.  Provoquer une réflexion qui aboutisse des changements.

Là on est sur du local, mais il faut prendre le sujet de manière générale et il faut se coordonner avec les comités des autres villes. Il faut aussi communiquer avec les places espagnoles, grecques …

Actualité des pays d’Europe, la Grèce sort de la zone euro (appel à retirer l’argent des banques) tout les médias n’en parlent pas. La banque postale vient de mettre un retrait minimal d’argent. On ferait bien de se mettre tous dehors et ne pas seulement défendre un seul quartier.

On est dans un faux débat, on a dit qu’on parlait de st michel. D’autre part ce n’est pas contradictoire de faire une lutte locale avec une lutte internationale. Pourquoi monter les uns contre les autres. Il ne faut pas mépriser les luttes locales.

Je suis pour faire le lien entre le local et le global dans un texte commun. C’est un sujet important localement mais aussi un miroir de ce qui se passe de manière globale dans notre pays et ça pourrait être important de travailler sur ça .

Dans la suite des propos de finalement, ce qu’on est ici ? Par rapport au reste, j’ai soulevé l’idée «  est ce qu’on compte vraiment être rigoureux sur ce qu’on fait ici ? »

Par rapport à la musique le soir, il faut qu’ils puissent se détendre. On n’est pas des machines non plus. Après il faut le faire.

Il faut que ça reste régulier. Savoir dans quoi on agit et ce que l’on veut, et ce que l’on ne veut pas.

Il n’y a pas de problème entre le local et le global, mais il faut donner des exemples concret. La situation n’est pas la même partout. Ex des anti squat (propose à des gens de rentrer dans un batiment gratuitement pour le garder ) , qui ici à la connaissance pour faire seulement du global. Les problémes ne sont pas les mêmes partout. Qui peut faire la synthése entre tout ça .  Il faut faire appel à des économistes.

Je crois qu’il y a un problème d’interprétation, ce n’est pas mépriser les luttes locales, c’est juste que le capitalisme est partout.  Il ne faut pas le nier, il faut surtout une lutte internationale pour arriver à nos fins et se joindre aux mouvements internationaux.  Pour faire tomber le capitalisme, il faut la mener avant d’avoir des infos très fines sur les chiffres…Sur les revendications, changement : arrêt immédiat des gentrifications de par le monde.

Il n’y a pas le global contre le local, je raisonne par rapport au mouvement en lui-même on a une urgence, c’est d’arriver à dépasser …L’urgence c’est d’arriver à dépasser notre stade. Ça ne remet pas en cause le fait de discuter local.

Pour rebondir sur la question «  pourquoi on est là » ce matin on est venu me dire «  vous faites du camping » il m’a donné l’image qu’on donnait. J’ai l’impression qu’on a un théâtre et que les gens de St michel nous regarde, on fait un mouvement de concentration, et à force de se concentrer, on va se pulvériser. Il faut aussi que ça soit un mouvement de dispersion. Ce n’est pas aux gens de venir à nous. J’ai l’impression qu’on a un programme qu’on propose, on doit être là pour se rencontrer, il faut aller avec les gens, recréer nous même le lien social. Discuter, prendre un cahier, noter les impressions des gens, si on va voir les gens on va découvrir un trésor, le but c’est le lien social.

C’est déjà ce qu’on est en train de faire, on ne peut pas mettre en contradiction ce que tu dis et ce qu’on fait. Peut être pas encore assez fréquemment. Proposition d’appeler à une coordination nationale, appelons les autres groupes d’indignés en France.

Tout est complémentaire, ex : un monsieur qui tape sur une pierre, pourquoi «  je tape sur une pierre, je taille une pierre, je monte une cathédrale » il ne faut pas perdre de vue l’internationale, et voir le niveau global et communiquer avec les autres.  Le local fait avancer le général.

Je pense qu’on n’est pas en mesure d’être autosatisfait de ce qu’on fait, on est au démarrage. Il y a un désir communautaire qui est réel et normal et qui est celui qui se vit là, c’est très beau aussi, mais ce n’est pas celui qui est le but du mouvement.  Les choses ne sont pas en opposition , elles se complètent, même si notre mouvement se rattache à des actions nationales.

On parle de local, global, je suis passé par hasard ici, ce qui m’a fait m’arrêter et rejoindre le mouvement, c’est ce que je ne voulais pas. Par ex, je ne veux pas cravacher dans ce systéme et m’anesthésier avec l’alcool. Je pense qu’on pourrait faire mieux. Qu’on puisse continuer à garder une réflexion. Il faut prendre en compte les réflexions des gens.

En Espagne la problématique qui s’est posée, c’est une commission de respect. C’est une éthique perso, mettre des affiches. Point important aussi sur la musique, il faut une image…si on se joint avec le quartier, on sera soutenue. C’est aussi une question de sécurité.
Je ne dis pas que le local n’est pas important. Si on prend comme exemple la lutte contre les retraites en France, il y en a eu ailleurs aussi, mais totalement non coordonnées. Il faut prendre st michel en exemple, mais dire ce qui se passe au niveau international. Le local est du au global.

Pour parler du camp, il y a des utilités et dérives aussi. Concrètement on partage la nourriture, c’est un premier geste. Il y a aussi des dérives mais j’ai l’impression qu’elles sont minoritaires. On a une conscience individuelle, mais on peut discuter ensemble. IL ne faut pas être défaitiste sur le fonctionnement. Au fur et à mesure, on travaille à l’amélioration de l’image, personne ne reste ici à ne rien faire. Chacun peut s’investir, de la manière que l’on veut. On trouve la liberté dans ce mouvement. Quand on critique, on met en œuvre pour y remédier. La police nous laisse tranquille, on est en confiance. Cette action mobilise beaucoup d’énergie et moins d’actions extérieures. Ce n’est pas définitif, on peut en discuter et voir ensemble. C’est juste un choix du mouvement. On pourrait travailler plus sur certaines choses : Réunion St Michel en lutte …18h30, on peut décaler l’AG à 20h. Pour la coordination nationale, c’est à chacun de faire des topos. Sur les doléances, un certain nombre d’écrits reçus.

On a dévié le sujet, il y a la vie du camp, il n’y a pas de problème. L’éthique c’est un faux problème. Suite à ces débats, ça serait bien qu’on vote les revendications.
13 revendications à voter.

Assez d’entendre le discours sur l’éthique, il faut aussi se baser sur les actions, on allant voir les gens.  Il y a une solidarité qui se crée, il faudrait aussi mettre un panneau  et informez.

Ce ne serait pas judicieux d’attendre demain pour voter des revendications, pour avoir les idées de St michel en lutte.

Faire un travail minutieux pour répertorier les éléments à ne pas rater.

Question : j’ai découvert le mouvement aujourd’hui en état d’ébriété, il ne faut pas stigmatiser les gens sur la façon dont ils arrivent, mais on peut prendre des positions. Mais je suis prêt à vous soutenir. Venez comme vous êtes c’est parfois intéressante.

Par rapport à l’alcool, il faut respecter toute les positions, et être pudique.

Définir des limites pour savoir où chacun peut se situer. Des fois je ne me sens pas utile et lucide

Je ne suis pas de Bordeaux, quand on m’a dit qu’il y a un rassemblement de Bordeaux, mais je ne savais pas que c’était sur St michel (c’est le débat de ce soir) recentrer le débat qui est général. ça serait aux gens de venir. Tout le monde n’est pas content mais personne n’ouvre sa gueule, ça fait des années que tout le monde se plaint. Ne pas fermer ce débat, le mouvement. C’est un débat mondial. C’est le moment. Faire des liens. Il faut se servir des liens et des connections.

Tout le monde à réunion ici, on ne prend pas en compte le gaspillage de l’état pour les lignes à grande vitesse.

Pour la question du vote, il y a du monde qui ne sera pas là demain, c’est bien aussi d’arriver avec une position claire de l’assemblée de ce soir. Ce n’est pas définitif.

Je ne suis pas partisan de la mécanique de vote.  En Espagne on a commencé au niveau global et ensuite on a fais des solutions locales. On a trop de personnalisme. Moi je veux les qualités pour tous dans le monde entier. Cette dynamique est absurde, il faut penser et agir  niveau global. Si on perd de vue le niveau global, cet été vous êtes dans la merde.

Il ne faut pas évincer l’un au profit de l’autre. Le local permet d’élargir au global. Mais ne pas morceler les luttes. Les deux vont ensemble.

Sur la notion d’excluant, il y a un collectif qui a des réflexions en place depuis un certain nombre de temps. Votées ou pas, les propositions sont là. C’est dommage qu’on ne soit pas attendu demain pour les rencontrer. Voir comment on peut mêler nos indignations aux nôtres. Je ne comprends pas  ce qu’on fait.

La semaine dernière il me semble qu’il y a déjà eu des échanges…ce mouvement est différent du collectif. On s’inscrit dans le global et on en parle.  On essaie de faire le lien le plus souvent possible. C’est déjà un progrès de s’intéresser à ce qui se passe dans le quartier. Profiter de l’élaboration d’une pensée commune ce soit, c’est formaliser.

Si vous votez les revendications sans écouter le collectif st Michel, je vais bloquer, parce que je ne comprends pas pourquoi on ne veut pas écouter plus de gens, on est là pour écouter. Ça n’empêche pas de se mettre en commission pour y travailler. Moi je regarde le paysage autour de moi, et celui qui se profile est fascisant. Il faut être dans la réalité.

Je suis indigné de naissance. Par rapport à l’alcool, ça a servit aux sociétés capitalistes. On est complice malgré nous.  Je suis contre la propriété. Sans logis ça me fait rigoler, on a pas de toit, on se fait une cabane. La propriété sert à se payer des loyers de 800 euros. Je pense que le peuple est trop gentil. Il faut de l’action.  On se sert de la gentillesse des gens pour les rabaisser. Quand on voit des gens dont on s’est servi et qui font la manche maintenant, ça faut mal. On est un pays colonialiste, c’est lamentable.  Ex de Mayotte .

Le mouvement est là depuis jeudi 9, on est le 12 et dans cette tranche les puissants se retrouvent en Suisse, les puissances économiques et décisionnaires du monde.

Je me demande, quand on a proposé le vote sur le logement …personne n’était contre. Le fonctionnement ne marche pas très bien. Si on s’écoutait plus on pourrait fonctionner mieux.

Si on aborde des questions, est ce qu’on doit les récupérer ou être une force de contact ( oui ) Sur la question de voter les revendications ce soir, j’étais contre. Elles seront marquées dans le compte rendu de la réunion. On fait les choses avec rigueur.

On ne parle pas de vote, on parle de consensus. Avant de mener des actions, il faut parler du sujet. Il nous faut des angles d’attaques, il faut des revendications globales.  Ça crée une autonomie et qui permet de se retrouver avec l’internationale. Il faut réfléchir les deux.

Il faut prendre son temps et écouter les autres gens pour aller loin. Il ne faut pas se perdre dans le vote.  Ramener un texte, le début de l’assemblée suivante. Et faire le point ensuite.

Par rapport à la problématique dans laquelle on vit, je pense que pour changer le monde, il faut se changer soi, en chacun apprenant à fonctionner différemment et en s’unissant on peut changer quelque chose. Le systéme est comme il est, et quelque part on a tous participé à ce systéme. C’est tout nos actes de tous les jours qu’il faut changer. Voir où on met nos énergies. Essayer d’avoir une prise de conscience dans tous nos actes. Essayer d’être en paix entre nous pour s’unir et faire avancer les choses.
L’amour c’est super puissant. Il faut arrêter de culpabiliser.

Je propose de passer au prochain sujet, attendre le résultat de la réunion de St Michel.
Aborder commission et propositions.

Problèmes de la communication, si on veut que le mouvement s’élargisse, il faut faire un effort. Pas de tract aujourd’hui. Il y a des utilités concrètes. Ce ne sont pas des questions à prendre à la légère. Liste mail, pas beaucoup d’inscrits. Pas de listes de diffusions interne tél pour contact en urgence (en cas de délogement par la police par exemple) RDV pour la commission communication : RDV 15h, le publier sur le site.  Imprimer le tract ; diffuser par mail. Besoin de matériel sur le camp. L’expression libre c’est fait pour vivre. S’il y a quelque chose à demander à la commission communication, c’est maintenant.

Collecte pour photocopie ? Avancement et impressions des tracts. Important de faire la liste des numéros. Je peux collecter les numéros, et on se partage la liste (restreinte) pour faire circuler. Anonyme. Par sms

On a une adresse mail, faire une google liste. Pour avoir la possibilité d’envoyer un mail à tout le monde.

Il y a 3 semaines on avait des contacts, il faudrait réactiver ce réseau là. Ça marche très bien.

Faire un mur d’information. Ramener des sujets, des articles, présenter en AG, et les mettre sur le mur.

Imprimer sur papier recyclé.

Mettre sur papier les décisions.

Imprimer les comptes rendus et les rendre visibles.

Sur Démosphére : annonce de la manif et assemblée générale.

Récupérez les doléances, répertorier décisions et dates de décisions et propositions qui n’auraient pas été traité et voté.

Commission Action :

Pour tenir le camp on a besoin que les gens en parlent autour d’eux, faire passer le message

Mettre des affiches avec ce dont on a besoin.  Une équipe de logistique. Une liste juste avec de la nourriture.

Qu’on fasse l’AG ailleurs qu’au camp. Ça permettrait d’être visible ailleurs.

Ateliers créatifs, transmission techniques, partage de connaissance, qu’on soit dans la créativité.

Caisse sur la table.  Amener ce qu’on peut.

Mauvaises idées de changer les AG. Pour la communication et si il y a un problème au campement, on n’aura pas la possibilité d’agir rapidement.

Faire un débat sur le fonctionnement.

On voit des gens ici, mais il faut rentrer dans toutes les luttes sociales.

Soucis sur le camp et l’AG (très peu en AG) Il faut participer aux AG pour faire avancer les choses.

Faire un roulement des tâches.

Faire un défilé par semaine, où on fait défiler nos banderoles, on se fait voir.

Les façons d’agir se cumulent plutôt qu’elles ne se gênent.  RDV commission action : 16h30

Projection d’hier soir  «  solution locale pour un désordre globale »

Demande d’un vidéo projecteur. Diffusion d’un film. Proposition d’un film : La cécilia.

Proposition thématique sur technique et solution pour sortir du systéme capitaliste.
(Ex en Grèce…parking investi par les habitants du quartier) «  Le petit alternatif »

Protection du matériel.  Une gestion collective.

Mini jardin crée après le débat du film. Chacun peut amener des plantes…

Commission thématique :
Proposition pour vendredi : faire un débat sur les sans papiers en lien avec la réunion RESF33 sur la place. Une action…faire un débat, ou participer. Décaler l’AG et les aider sur l’action.

Thématique ouverte sur les mouvements sociaux.

Jeudi 16 réunion sur l’autoalimention, le retour à la terre, 19h au samovard.

Faire une assemblée pour se connaitre. Se présenter et savoir les actions qu’on a pu faire. Savoir d’où on vient, très important. Resserrer les liens.

Etre attentif aux gens qui ne parlent pas. Et donner la possibilité de parler à ceux qui n’ont rien dit.
Ex du tour de parole canadien.

dimanche 12 juin 2011

Compte-Rendu de la réunion du samedi 11 juin 2011 , au Campement Place Saint Michel à Bordeaux

Ordre du jour
    1.Tract d'appel à la journée du 19 juin 
    2.Proposition d'objectifs pour le manifeste 
    3.Divers
.1.Tract d'appel à la journée du 19 juin

*Questions de fond :
_Reformulation « de l'Espagne à l'Europe » devient « de l'Espagne au reste de l'Europe » et ainsi de suite pour le reste de cette phrase. (1°§)
_Mettre « êtres humains » au lieu « d'individus » (2°§)
_Dates : 22 et 23 juin pour le pacte de l'Euro
_19 juin : journée de mobilisation contre le pacte Euro
_petit débat sur le mot autogestion dans le tract.

Pour certain.e.s autogestion signifie tout le monde gère et se gère. Pour d'autres, le mot est trop connoté pour pouvoir être employé sans risque de choquer, ou de mal faire comprendre le message. Ne vaudrait-il pas mieux le remplacer par « libre » ?

Certain.e.s répondent que libre est d'autant plus dangereux à utiliser parce que trop flou, déjà il n'y a pas de notion d'autrui (jusqu'où suis-je libre ? Être libre de tuer n'est pas une liberté par exemple) sans parler de l'aspect libéral ou de l'argumentation, certes douteuse, du capitalistes et de ses dirigeant.e.s (il faut libérer les capitaux etc.). Au final, l'assemblée semble d'accord pour ne pas utiliser ce mot mais n'est toujours pas fixée sur l'emploi d'autogestion.

Pourquoi ne pas changer par « véritablement participative » ? Certain.e.s rétorquent qu'il faut assumer ses idées, le mouvement à Bordeaux est autogestionnaire. L'autogestion c'est, pour certain.e.s, le pouvoir au peuple sans représentant.e.s et donc remplacer le mot par participative ne va pas parce que cette notion ne signifie pas nécessairement l'absence de représentant.e.s. Participatif c'est permettre aux gens qui le souhaitent de participer, et à celles et ceux qui ne le veulent pas, de rester à l'écart, selon un intervenant. D'autres répondent que cette idée n'est pas valable. Dans une société où on nous pousse depuis bien avant notre naissance à déléguer et se désintéresser de la vie politique, cette idée a sa place, mais dans notre réelle démocratie, il faut faire en sorte que toutes et tous aient envie de participer (malgré les contraintes individuelles). Du coup, pour certain.e.s, si on change autogestionnaire par participative avec cette idée, ce n'est pas bien non plus, ça ne colle pas.

Quelqu'un s'est alors un peu indigné du temps perdu. On joue beaucoup sur les mots, mais comme le dit un vieux dicton « de ce qu'on dit à ce qu'on fait, il y a tout un chemin à faire ». Il faut arrêter de chipoter, ce qui est important, c'est le pacte Euro et là on le perd de vue... Mais d'autres ne sont pas d'accord, le choix des mots est très important, cela structure les idées. Mais pour le premier, c'est l'action qui définit la structure et non l'inverse, et se perdre dans un débat sans fin pour un mot dans un tract ne fera pas avancer la lutte.
Finalement on fit un vote pour trancher entre les autogestionnaire ou véritablement participative et directe, pour en conclure qu'on y mettrait les deux, la phrase devenant donc « une société autogestionnaire, véritablement participative et directe... »

*Question de forme :
.Il faut aérer le texte presque illisible dans le 1°§.
.Changer la police d'écriture « effet main » pas vraiment lisible non plus, pour une police normale, en italique.
.le 3°§, définissant qui nous sommes, devrait être mis en gras.
  1. Proposition d'objectifs pour le manifeste
(Je n'ai pas fait de résumé de la proposition, elle est disponible sur le camp pour les intéressé.e.s)
.Pour la 2° proposition, rajouter « et le lien social » à la fin.
.Pour la 1° proposition, rajouter la lutte des sans-papiers.
.Pour cette même proposition, ajouter des technologies bénéfiques à toutes et à tous, et non juste pour certain.e.s. D'autres répondent qu'il serait plus intéressant de mentionner plutôt le partage des connaissances, du savoir plutôt que des technologies qui renvoient trop facilement à une société de consommation.

.En ce qui concerne la lutte des sans-papier, certain.e.s répondent que le problème des sans-papier (la difficulté de leur régularisation etc.) fait partie des maux de notre société et qu'il s'agit d'une des branches d'un arbre que nous cherchons à abattre. Il faut d'abord la démocratie. Pour des problèmes de termes, certain.e.s pensent qu'il faudrait mettre « liberté de circulation ». La question des sans-papier est trop restreinte et ne prend notamment pas en considération les gens du voyage, ou les gens en titre de séjour etc., mais d'autres estiment qu'il faudrait prendre des pincettes en utilisant ces termes, ou du moins en mettant en avant la lutte pour la régularisation des sans-papiers, ou la libre circulation, des personnes extérieures pensent que les immigrés sont un problème, pensent que l'étranger est un danger, il ne faudrait pas les offusquer.
Certain.e.s parlent du respect du droit, pour les sans-papier le problème réside dans « l'application du droit de la loi ». Quand la loi est mauvaise, il ne faut pas la respecter. Il y a des de fortes contradictions, notamment entre entre les lois et les droits de l'Homme.
Il faudrait aussi, pour certain.e.s, parler de l'ouverture des frontières, trop souvent oubliée dans les luttes (sur le plan écrit), en Espagne par exemple. Mais quelqu'un lui répond qu'en Espagne, cette motion est appliquée, qu'elle soit écrite ou non.
Il rajoute d'ailleurs que le but de cette proposition d'objectifs et de tracer quelques lignes claires, on fera le complément en temps voulus, au fur et à mesure de la lutte et non en quelques heures.
Quelqu'un revient sur la question des sans-papier et rappelle que le manifeste doit rester global.
Une autre revient sur la question de droit pour ajouter qu'il faut un accès aux droits (« des gens sont morts pour ça »), la loi impose, mais protège aussi les droits. Peut-être l'expression « justice équitable » mettrait les gens d'accord ? Mais pour d'autres, c'est le rapport à la loi qui est embêtant et quelqu'un ajoute «  aux droits universels » ou « aux droits de l'Homme » pour tenter de mettre tout le monde d'accord. Mais a-t-on besoin d'en appeler à ça sachant qu'il s'agit dans ce paragraphe d'énoncer la liste concrète des droits qu'on réclame ?
Quelqu'un répond alors qu'il ne faudrait pas oublier la dualité du droit et du devoir, signifiant bien qu'on doit prendre sa propre responsabilité. Une répond que vis-à-vis de la société actuelle, elle ne se sent aucun devoir. Mais une autre lui rétorque qu'elle-même pense avoir un devoir de solidarité, de respect etc. et ajouter le devoir au droit c'est ajouter la notion de miroir, de limite mutuelle dans les libertés de chacun.e. Quelqu'un ajoute qu'il a le devoir de se révolter aussi et poursuit en demandant qu'on ait un jour un débat plus approfondi sur le sujet.
.Une personne de l'assemblée propose d'avoir un débat sur chaque thème, un par un, un jour après l'autre.
.Pour les paragraphes suivants, on propose de les regrouper en un seul, notamment pour la redondance de « bordelais, bordelaise ».
.Quelqu'un informe l'assemblée qu'il est interdit, dans 101 rues de bordeaux, d'afficher ou même de distribuer des tracts.
.Quelqu'un change de sujet pour affirmer qu'il faut changer, en commençant par soi-même, créer la confiance en soi puis en autrui, prendre ses responsabilités ainsi que ses conséquences.
.Une autre personne revient sur la proposition d'objectifs et demande s'il ne serait pas plus pratique et intéressant de faire un premier paragraphe sur le global, et un second sur l'aspect local de la lutte.
.Un autre rappelle qu'il ne s'agit ici que d'une idée de proposition, le texte et sa formulation pourront être revus plus tard.
.Le suivant évoque un problème de cohérence au sein du texte, on a des revendications (sans-papier, fascisme etc.) à coté de choses beaucoup plus terre-à-terre (contacter des associations etc.)


.3. Divers :
Une personne propose d'appeler les associations, quand le thème de l'AG concorde, et donc de faire des AG à thème. Une fois dans la semaine on parlerait du global, le reste serait fixé à l'avance. Un thème qu'il serait intéressant de débattre est la politique européenne, notamment en raison du pacte Euro bientôt signé. Elle fait ensuite un résumé. Les institutions européennes veulent reprendre le pouvoir, ainsi, les états membres n'auront bientôt plus le droit de décider de la politique sociale de leur territoire. Elle parle après de la BCE (la banque centrale européenne) qui n'a pas le droit de prêter aux endettés qui doivent donc contracter des dettes auprès de banques privées avec des taux d'intérêts élevés et à la condition que ses pays endettés deviennent plus compétitifs, sapant toute possibilité d'une politique sociale et créant un recul des droits sociaux. Elle propose enfin d'appeler des gens spécialisés pendant les AG à thème afin de dé-vulgariser et résumer des situations complexes. Quelqu'un lui répond que ce procédé diminuerait les débats. Une personne qui vient pour expliquer son avis d'expert ôte une partie de la réflexion des gens qui ne font plus qu'écouter, et ne réfléchissent pas forcément en dehors du cadre qu'à imposé le discours de l'expert. Il serait mieux de faire de l'auto-formation, de se renseigner par soi-même et de nourrir le débat d'égal.e à égal.e.

.Quelqu'un propose de charger la commission communication d'établir une sorte de grille des débats (les jours, les contenus, les gens à appeler etc.)

.Une autre personne dit qu'il serait bien de remplir l'étagère à livres.

.Il serait aussi intéressant d'élargir la zone de gratuité, mais il faudrait peut-être aussi voir avec les commerçants de la place, il ne s'agirait pas de leur nuire.

.Quelqu'un revient sur l'appel d'associations et aimerait qu'on les appelle plutôt à venir participer à l'AG, sans opo ni rien, comme tout.e autre acteur ou actrice malgré les problèmes de temps etc. (il est difficile d'énoncer un point de vue complexe en quelques minutes)

.Quelqu'un prend la parole pour souligner qu'on s'enlise dans des commissions au lieu de se battre, qu'il est « passé d'indigné à découragé »

.Un autre souligne sur le point de vue des associations qu'on leur demande une implication, pas simplement une intervention ou leur savoir, qu'il ne faut pas leur faire un traitement de faveur.

.Quelqu'un dit que l'AG bloque l'autonomie des groupes, qu'on vient ici pour travailler ensemble, qu'il s'agit d'une école pédagogique pour tout le monde, qu'il s'agit de donner une voix à celles et ceux qui n'en ont pas et qu'il faut faire venir des gens, s'élargir.

.Il ne faut pas non plus oublier que le camp a besoin d'être entretenu, les roulements le soirs sont usants pour celles et ceux qui les vivent, et une relève le matin serait apréciable.

.Il est ensuite souligné que les groupes de travail se réunissent à 14h, excluant les travailleur.se.s etc.. L'assemblée décide au final de laisser les gens mettre l'heure qui leur convenait pour établir un groupe de travail ou de réflexion , que se greffer celles et ceux qui voulaient/pouvaient, et qu'on avait toujours la possibilité de commencer plus tôt la réunion du groupe, ou de s'y présenter plus tard.

.Il est ensuite décidé que la première thématique serait l'évolution du quartier de Saint-Michel. Une personne dit à ce sujet que 3 secteurs seront sauvegardés, spoliant de leurs droits les occupants et riverains. A terme, l'immobilier grimpera, puisque Bordeaux vise le patrimoine mondial et Unesco, le tourisme au détriment des populations locales. Elle travaille dans un collectif qui s'oppose à cette démarche et apportera bientôt des pétitions sur le sujet.

.Il est ensuite question de savoir s'il est temps de voter ou pas, de voter sur quel sujet etc. et il se décide finalement que les réunions de groupes ou autre seront annoncées sur un agenda disponible sur le camp et qu'on projetterait un film le soir : « solutions locales pour un désordre global ».

.Pour finir, un intervenant demande à ce que le lendemain soit débattue la question des médias, que l'on sache aussi si une réponse à Sud-Ouest suite à son article serait une bonne idée, d'établir un communiqué de presse, à priori le manifeste, et il rappelle que l'action tram consistant à se lever de son siège pour parler avec les gens, les interpeller, pendant ses déplacements, est non seulement souhaitable, mais qu'il faudrait prévoir d'autres action de communication pour appeler à venir aux AG, sur le camp de Saint-Michel, mais aussi à toute action (manif etc).

Compte rendu de l'AG du 9 juin Place Saint Michel à Bordeaux

Début 19h40

Que peuvent faire les flics :

Voir législation sur groupe facebook du mouvement. Etre au courant de ses droits est important, voir avec avocat de bayonne.

Il a été décidé de mettre en place un ordre du jour donc voir si proposition.
  • Débat de fond sur des mots assez consensuels : nous sommes autogéré.e.s.
  • On est sur la place st michel, il faudrait que les gens qui sont ici nous informent pour savoir ce qui se passe.
  • Débat sur le mot banlieues et notre rapport avec. Pour certain.e.s la banlieue n’est pas un problème mais un symptôme.
Précision : les femmes qui sont allées à Versailles ne demandaient pas la démocratie mais du pain
Parler des banlieues : mot vaste, savoir de quoi on parle vraiment.
Sujet des banlieues éminemment politique, vraies révoltes
  • Compte rendu des commissions.
Banlieues, ou on met les gens, les confiner pour ne pas que ça dérange dans les villes : pas de politique de logement réel mais coincé dans le système politique actuel.
  • Qu’est ce que fait le 19
Commencer à dire que l’on est là et que l’on sait penser et penser tou.te.s ensemble.

Pour st michel : article sud ouest : il commence à dégager les commerces. Fouilles archéologiques. Mairie envisage de supprimer prés de 30 emplacements. Les commerçants n’ont plus de boulot.
Citation : discussion par rapport à l’amour.
Aller à la source, on ne discute pas de ce qui se passe dans la société.
Il faut partir du problème de fond, pourquoi en Espagne, Grèce ici. C’est une certaine colère et un rejet de la société comme elle fonctionne, on veut en discuter et essayer de trouver des alternatives. Savoir comment on va arriver à mettre en place une autre société. Et on est surtout là parce qu’on est en colère.
Dans cette société, un problème de propriété et de sécurité. On a plus le droit de fumer dans les bars, on a des soupapes en moins, on est d’autant plus énervé.e.s envers cette société et un jour ça se retourner contre celles et ceux qui l’on créé.

Pour l’instant des choses nous ont été retirées, mais au niveau culturel beaucoup de choses aussi comme musique… qui ont été interdit. Peur que la politique supprime ce genre de choses.
La censure elle existe depuis toujours dès qu’il y a un pouvoir, une opposition. Il faut trouver les alternatives que l’on donne à ça, par exemple à bordeaux, plus le droit d’avoir de l’alcool , pas le droit de distribuer des tracts rue st cath… le combat contre la censure est quotidien. Détourner les lois qu’ils et elles ont faites contres eux et elles. Les attaquer là ou c’est possible. Il faut regrouper les luttes sinon à chaque fois, on se fait récupérer car toutes les luttes ont une base sociale. La sécurité : quand il y a eu une émeute quasi tout le temps à l’origine des flics. Fédérer les luttes. Il faut parler de révoltes contre toutes les injustices et de désobéissance.

On parle de censure mais il faudrait vraiment parler de libertés. Si on décide de se restreindre c’est parce que l’on est en société, les lois qui sont votées sont faites par des gens qui sont en dehors.
Les député.e.s européen.ne.s ont annoncé que : la France avait des salaires trop hauts donc le smic va être libre alors qu’ils et elles se sont augmenté.e.s les salaires. Il faut se servir de ces exemples pour le 19.
Ils et Elles nous enlèvent la liberté d’expression, aujourd’hui on s’exprime sur la place et cette liberté on est en train de nous l’enlever, est ce que l’on est encore libre en France ?
Les élu.e.s n’ont aucun sens de ce que vit le peuple au quotidien.
Aujourd’hui encore on est là pour discuter et il y a des flic.que.s car on fait peur, on arrête de regarder la tv, on réfléchit.

Action forte : le boycott : arme absolue, plus d’achat, plus de pouvoir, donc réfléchir à notre manière de consommer. Ex : Coca cola pompe l’eau en Inde, coca cola tue des syndicalistes colombien.ne.s. Petit à petit, réfléchir à des alternatives et les communiquer. Les multinationales gèrent le monde, au niveau des armes.

Si le pouvoir d’achat et le pouvoir d’acheter de la merde alors contre le pouvoir d’achat.
Carrément plus d’achat, il y a des gens qui sont prés de plus en plus être conscient.e.s, si on a entendu le mot décroissance, même si pas forcement les mots à utiliser, avec les murs en béton on se retrouve seul.e, on a tous nos côtés sombres et positifs.

Action : commencer si on continue à avoir un lieu fixe : apporter des livres d’économie, politique… pour continuer à échanger et se cultiver.
Truc de fond : les stratégies à suivre : convocation le 19, pas d’accord qu’avec des bonnes intentions ont eu changer le monde, dans une ville on à pas de potager. Dans ce béton : qu’est-ce que je veux être : joyeux sauf que le système ne le permet pas. Le pacifisme radical, pas de contestation même quand on se fait taper. Organiser des stratégies et se former, discuter sur comment on le fait. Il faut que les français.es retrouvent l’énergie lors de luttes des droits de l’homme par ex.

Les banques : les banques ce n’est plus des humain.e.s, ça à perdu toute humanité et c’est pour cela que ça ne marche pas. Il faut s’y attaquer pour ça. Au niveau des boycotts et banques : la nef, plus responsable que les autres. Meilleures banque qui existent éthiquement, fait partie des actions importantes à mener. Voir questionnaire d’attac par exemple pour faire pression et essayer de changer de banque nef associée au crédit coopératif.

Par rapport au faite de vivre en ville : on peut trouver des jardins pourtant, il suffit d’imaginer de le faire. On est pas obligé.e.s d’avoir un système qui est basé sur la croissance, un monde ou la tv dure cinquante ans…
Aucune banque n’est morale, même la nef finance des organismes pas chouettes. « Qu’est ce qui est le plus moral, créer une banque ou l’attaquer ».
Si on nous a parqué dans des appartements, que les métros et trams sont toujours blindés, est ce qu’on n’est pas mieux au milieu de la verdure.
Dans le système actuel, travailler nous oblige à avoir une banque. Donc trouver la meilleure solution pour qu’il y ait des banques vraiment responsables.
Sur le net : les indigné.e.s d’une ville ont recouvert tous les distributeurs de banques, alerté l’opinion que toujours de l’argent pour les banques mais plus pour les hôpitaux….
Question : faire travailler les gens 8 heures par semaine dans les conditions actuelles, c’est de l’esclavagisme. On à pas le droit de faire travailler les gens gratuitement.
L’argent doit être un outil, les banques devraient être l’usine pour faire circuler l’outil et non pour faire de l’argent. Les banques ne devraient plus faire de profits. Economie en place ne se laissera as prendre le pouvoir par des alternatives. Il faut un changement radical. Pour l’instant on à pas le pouvoir de prendre les décisions donc poser la question de comment on prend le pouvoir
Monnaie fondante : monnaie qui perd de la valeur au lieu d’en prendre : inciter les gens à l’utiliser seulement pour l’échange de marchandises. Appeler au vote blanc
Si ça nous dérange ou pas s’il y ait des gens qui filment ? A décider collectivement (4 ou 5 personnes contre)
Alternatives d’argent : gratuité. Compétences gratuites à remettre au goût du jour. Prendre de son temps libre pour le faire.
Représentativité : personne n’a jamais été vraiment représenté par un élu. Prise en compte des votes banc « une grosse connerie », il ne faut simplement pas aller voter. Propagande, il faut nous exprimer nous même dans la rue.
Argent est quelque chose de créé à partir de rien. Voir les 3 zeitgeist.
Recadrage du débat : problème avec le système, les alternatives. Mais est ce que ça vaut la peine de voter blanc ou nul mais le 19 juin on a la possibilité de faire peur. Souvent on oublie la globalité alors que l’on doit construire quelque chose nous tou.te.s. Ce qui fait peur c’est ce qu’ils et elles font en Espagne, fédérer, combattre pacifiquement avec des stratégies très claires. Il faut prendre conscience, et se demander comment on fait pour que les autres comprennent.
Eviter d’avoir de l’alcool, car raison pour que les policier.e.s nous délogent
Fédérer pour le 19, action dans le tram pour annoncer manif.
Vote sur l’action : pour 34, contre 0, abs 2. Participant : (voir avec commission action, qui proposeront date et horaire).
10 jours pour faire passer l’info, ça peut faire rebondir pour le 19.
Voir pour la recherche de consensus, demander d’abord avant le vote qui est radicalement contre.
Tram : pourquoi on ne peut pas en parler, public est légal.
Craie pour faire passer l’info.
Par rapport au consensus, il ne faut pas que ça bloque le vote sinon anti démocratique.
But est de demander les contres n’est pas de bloquer mais que ces personnes puissent s’exprimer.
Se mettre d’accord maintenant sur le parcours du 19.
On demande la démocratie réelle, on à rien à cacher. On n’est pas des terroriste, jusque des citoyen.ne.s, arrêter d’avoir peur.
Mini pièce de théâtre dans la rue.
Il faut donner les lieux de rendez-vous.
Avoir des groupes tous les jours sur des trajets… en fonction du parcours de chacun.e.
Pas pour déclarer car par de responsables et d’organisations.
Se concentrer sur le fait d’amener des gens.
Proposition d’un lieu de pouvoir.
Proposition de la mairie.
Sur les quais. Moins de possibilité de se faire encercler par les flic.que.s + fête du fleuve, donc avec du bruit par exemple.
But est de rassembler des gens qui pourraient discuter donc la marche pour la nuit pourrait empêcher de rassembler des gens.
Faire un truc commun avec tous les pays.
Manif sur les quais, départ place de la bourse, vers 15-16h pour essayer de tenir le plus longtemps possible pour la fête du fleuve.
Proposition : Proposer une heure pour chaque lieu mais c’est compliqué pour les gens…

PLACE DE LA BOURSE 16H

Idée de mot d’ordre : on est endetté.e.s et on n’a pas à signer pour ça donc ANNULER TOUTE LES DETTES
Mot d’ordre et ce que l’on va dire dans le tram, donc ne pas faire peur aux gens. Premier mot d’ordre du mouvement est la démocratie.
Se mettre d’accord pour une phrase à dire dans le tram à la fin.
Par forcément dans le tram mais aussi là où le système fonctionne, dans les magasins.
Inconvénient de la phrase commune à la fin, risque que ça fasse secte. Réduire la phrase au rdv.
Regarder les gens dans le tram et les inviter à se lever.
Il faut que ça fasse le plus naturel possible.
Le 19 : va changer pour toute l’europe.
Président des états unis d’europe hermann von penn ?
rdv demain arrêt tram B devant la fontaine à 14h et 17h (attention à pas déserter la place st michel)
Évènement facebook : vecteur supplémentaire pour diffuser
Tract pour le 19 ? Qu’est ce qu’on met dedans ? À revoir vendredi pour le proposer samedi
Faire des commissions de discussions pour l’argumentaire : le point de vue europe, le point de vue légal, économique, ...
Qu’est ce qui touche les français.es : la santé, le trop plein d’élèves dans les écoles, les retraites, les lois sur l’université, la façon dont sont traité.e.s les sans-papiers, les expulsions…
Trouver des chiffres parlants, choquants ; le « qui quoi où pourquoi comment ? » ; thématiques ;
Éducation : on supprime un maximum de postes -> problème de l’éducation des générations futures -> à approfondir
Lien entre l’éducation, la santé, le social… les gouvernant.e.s nous font payer la dette
l’état est le pire employeur
Sabotage par l’état des services publics -> destruction organisée du service public ; abolition des privilèges (fonctionnariat)
que chacun fasse son tract ?
il faut diviser la communication individuelle et collective
Ouvrir un débat sur qu’est ce qui arrive en France ? Un débat de fond ! On revient à « qu’est ce qui énerve un.e français.e ? »
Les gens bougent quand ça les concerne ; retraites -> ça concernait tout le monde. Le/La français.e ne bouge pas par altruisme -> c’est peut-être notre boulot ?
Ce qui touche tout le monde -> résistance française : état de bien être, de bien vivre. On perd l’idéal de nos ancêtres.
On perd nos libertés, alors que des gens se sont battus pour les avoir.
La DUDH : droit à l’éducation, à la sécurité sociale, aux services publics gratuits et libres à tou.te.s, …
Idée pour le tract : deux colonnes : on a tel droit, il est détruit de telle façon.
Plancher sur la constitution de 45 -> idéal des libérateurs-trices
Attention aux « libérateurs-trices » qui se sont partagé.e.s le monde après.
« On t’accepte au gouvernement mais tu as un contrat social avec nous » en 1789 (puis rappelé en 1945) -> le contrat social il a été cassé, c’est pas le monde qu’on voulait
De gaulle a écrit la constitution à moitié tout seul, il s’est garanti pas mal de droits.
Montrer comment les textes ne sont pas respectés, proposer que pour la sixième république ce soit le peuple qui rédige la constitution
Contrat social : argument lors des assemblées : on a lutté en 1789 contre la monarchie, en 45 contre le fascisme, et là on se retrouve avec une monarchie fasciste
Proposer des alternatives : elles existent !
On est pas encore en démocratie : il faut le rappeler aux gens.
On est complètement déconnecté-e-s du/de la prochain.e, arrêter de se baser sur des cas généraux, localiser plus !
Il faut un système qui puisse changer : le non cumul des mandats, police uniquement municipale, référendums -> il faut pouvoir changer le système !
Les candidat.e.s avec un minimum de vote et tirer au sort
La seule démocratie valable c’est la démocratie directe de la base vers le haut, n’importe quel individu peut être représentant.e , la seule démocratie qu’on nous propose c’est la prise de pouvoir d’une classe sur une autre classe. La démocratie directe part de la rue et se fédère, les personnes élues ne seront élu.e.s que pour un moment …ex en 36 en Espagne. Ex de la démocratie actuelle : le referendum sur l’europe. Il ne faut jamais oublier que hitler a été élu. Le sommet est obligé de se soumettre à la base. La démocratie en ce moment c’est l’europe forteresse qui regarde le sud du coté judéo chrétien.
On parle démocratie, mais quels sont les ingrédients ?
Elu.e.s tiré.e.s au sort : ça a existé et marché…pendant l’antiquité à Athènes, à Mexico aussi…
Les représentant.e.s non rémunéré.e.s…avec juste un minimum pour vivre
Le peuple n’est plus souverain… Le gouvernement passe outre les décisions du peuple…la noblesse et le clergé sont confondus dans un système qui impose ses lois.
Le changement se fera localement…à l’échelle locale il faut une organisation coercitive. Les quartiers doivent se réapproprier leur quartier. Une politique non rémunérée.
Si on ne les paie pas, ce sont les personnes qui ont beaucoup d’argent qui feront la politique.
Pour la rémunération des député.e.s, il faudrait considérer le taux : le smic !
Par rapport aux député.e.s, qu’ils soient rémunéré.e.s ou pas, les représentant.e.s…ce sont les avocat.e.s, chomeurs-ses…très peu d’immigré.e.s…très peu de femmes.
Par rapport aux représentant.e.s…on devrait tou.te.s travailler moins pour avoir le temps de s’occuper du reste…s’occuper des gens autours…
Il faut quitter le capitalisme. Il faut se méfier quand un gros fonctionnement tombe, de ce qui arrive derrière. Réfléchir de comment changer la société sans revenir forcément à du local.
En 50 ans on a doublé notre production et on travaille toujours autant. Dégager du temps pour penser, il y a une partie de la population qui se contente juste de survivre. Je ne pense pas qu’on risque de retomber dans un moyen âge.
Au moyen âge, il y avait la seigneurie …les gens n’étaient pas lettré.e.s…le fait d’être analphabètes change beaucoup les choses. La conscience du monde qui nous entoure est différente de cette époque. A partir du moment où en vient à se contenter de peu, on ne manquera de rien.
Le moyen âge c’était aussi en temps de guerre, Une production locale permettrait de s’auto-suffire , et les terres en Afrique pour réellement être utilisées pour leur propre peuple. Détruire le centre (capitalisme) ça ne veut pas dire que le reste se réglera automatiquement. Il faut aussi y réfléchir.
Le moyen âge a beaucoup de mauvaises presses, il y avait la morale chrétienne, mais l’usure n’était pas permise. Il y a des mouvements de cette époque qui étaient intéressants. Il faut connaitre les mouvements qui ont fonctionnés. Même au moyen âge. ex : livre : le fromage et les asticots ( ?) Pour défendre quelque chose, il faut avoir l’information.
Déconstruire le mythe du progrès… la science n’apporte pas que des progrés : il faut prendre en compte les méthodes traditionnelles. Retourner vers des pratiques moins gaspilleuses. Voir les échanges locaux.
La science et les scientifiques, à quelle cause elle sert ! Elle peut être utile, ça dépend de qui elle est au service.
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. La science permet le progrès, attention à quoi on l’utilise. Savoir garder les choses qui ont fonctionné dans l’histoire, au niveau local…
Retour vers le passé et la tradition ? Oui, pour savoir où on a fait des erreurs et garder les choses qui ont fonctionné. Et non car il faut adapter et chercher à la base la cause du problème.
Art et science ne sont pas des valeurs en soit. Les deux peuvent déshumaniser. Ex ; abat jours en peaux d’humains.
La démocratie de la science. Soumettre le budget investit (par ex dans le nucléaire) à la démocratie.
Dangereux, mettre les questions scientifiques au referendum. Les gens n’ont pas l’information pour donner une opinion. Il faut éduquer les gens pour savoir de quoi on parle. Science n’est pas une valeur, c’est un outil. Mauvaise utilisation de cet outil scientifique. Le problème est le fond.
Se faire un bagage scientifique dans la lutte, par expérience. Adopter le principe de précaution. Ex ; on a déjà en France des problèmes environnementaux à cause de forages scientifiques.
Manque de transparence de la science, trop secrète. Par qui est-elle utilisée ? Comment ? Qui finance les recherches ? Le système des brevets bloque la recherche, car il faut payer pour utiliser les brevets déjà trouvés pour permettre de s’en servir (par ex dans la recherche contre le cancer). Une science Libre.

lundi 6 juin 2011

Compte-rendu de l'assemblée du 6 juin sur la place de la Victoire, Bordeaux

AG du 6/06/2011

Environ 80 personnes

Début AG : 19h30

Explication de la modération , qui anime le débat, signe de contestation/ approbation/ signe pour abréger un discours.

Compte rendu de l'action place de la Victoire :


Des panneaux avec des causes d'indignations dessus, invitation des gens à s'indigner, prendre la parole. Intervention de la police, selon eux certains mots seraient proscris ex: « révolution ethique » . Incitation à quitter la place.


Interventions:

- Se faire dégager par 7 flics, ça prouve un manque d'organisation. Il faudrait être réactif et entourer l'action.

- Reproche de la police : dégradation de la voie publique et trouble de l'ordre public.

- On a des droits. Cas similaire à Paris. Les gens ont récités leurs droits et la police n'a rien pu faire, il faut prendre le reflexe de filmer, s'informer sur nos droits.

- avoir un papier avec nos droits pour les actions.

- Exemple de Bayonne et de l'injonction à quitter le campement, le tribunal a débouté la mairie.

- Cf le guide du manifestant arrêté. (http://www.guidedumanifestant.org/)

- ça s'appelle de l'intimidation. Au tribunal ça ne vaut rien. Art 20 de la déclaration universelle des droits de l'homme, ordonnance 2009 : toute réunion publique est libre

- Décision d'un campement à st michel: amener du matériel précaire ( dans le cas d'un délogement les tentes risquent fort d'être détruites) Evenement facebook qui circule, s'organiser sur le mur; ou sur l'adresse mail : democratiereelle.bordeaux@gmail.com

Compte rendu commission suivi:

- création d'une adresse mail officielle bordeaux : democratiereelle.bordeaux@gmail.com

- tenir à jour les coordonnées des volontaires du mouvements

- besoin de personnes souvent présentes et qui s'engagent. Sur la base du volontariat.

- Questions sur les moyens de communication: qui est dans la commission, ex de la rencontre avec Mr Juppé.

- Questions sur le partage des accès.

- Organiser la convergence des luttes: comment on gère les médias? Ce qu'on a le droit de dire ou non?

-Construction d'un site internet: se manifester pour y participer.

- Groupe et page facebook: 7 administrateurs, il y a eu contact/ réponse pour deux d'entre eux. Modération du groupe facebook?

- quelles sont les différentes commissions: suivi et coordination/ communication/ action.

- les commissions se réunissent en dehors de l'AG

- proposition de faire un carton avec propositions et problèmes, faire une trame de travail.

- la commission action et communication est un sujet de débat à avoir en AG

- Présentation du site DEMOSPHERE : rdv avec les militants qui sont dessus?

Commission communication

- Proposition d'un mandat impératif vu par l'AG .

- c'est bien internet mais qui a regardé les infos de Bordeaux: TV7, il faut profiter de la télé c'est un outil de communication.

- la commission communication ne rentre pas dans un mandat technique

- On devrait décider tous ensemble des actions: je ne sais pas où ça se passe.

- sur la communication il y a plusieurs domaines, il faut des volontaires pour s'impliquer et former quelque chose de plus construit. Quand on tracte il faut aussi avoir des revendications et amener le débat.

- Il n'y a pas de contradiction: En AG on peut donner les objectifs et en commission on prépare, puis on revient et on propose en AG , puis vote.

- la commission est technique et gére les supports : facebook, web en général...

- C'est la premiére fois que je participe à une AG, c'est assez difficile de prendre en marche, pour faciliter la venue des gens, il faudrait faire un panneau : qui on est ? Comment on fonctionne? Ordre du jour, tracts...

- ça rejoins l'idée d'un manifeste.

- le problème c'est qu'il n'y a pas de campement en ce moment qui permettent aux commissions d'avoir un endroit où travailler et être visibles.

- les commissions dépendent de quand on discute du manifeste , ça permet aussi de débattre et en AG de discuter les revendications.

- proposition: quand on a une idée de d'action: c'est votée en AG .

- le contenu de la communication doit être débattue en AG, la commission communication doit être un outil pour la rédaction et la transmission.

- faire le lien et contacter les associations susceptibles de nous rejoindre: c'est le boulot de la commission communication.


Mandat pour la commission communication :

- Idées, propositions, remarques :

- à qui on s'adresse : la police? Les médias alternatifs? Les médias principaux? Les élus?

La police :

- on leur dit quoi ? Parce qu'ils viendront vers nous à un moment donné, on va se baser sur nos droits.

- quand ils viendront vers nous; il faudrait bien leur répondre, ils vont demander qui est responsable...

- leurs dire qu'on a rien à déclarer, car ils vont rechercher des informations.

- est ce qu'on s'adresse à eux ou est ce qu'on les traite comme n'importe quels perturbateurs?

- Si la police vient nous interroger, on doit répondre, alors plusieurs propositions : on s'en tient au tract, on dit qu'on est pacifique, en tant que citoyen on ne fait rien d'illégal, donner nos droits; répondre à titre individuel : ne pas dire « on » mais « je » ex: je me proméne et je parle aux gens.

- insister sur le caractère légal.

- ne pas donner le tract, ils savent déjà tout.

- ne pas discuter, ne rien dire, ils cherchent pas eux même.

- Attention au délit d'intention .

- si on ne répond pas à la police, on se met en danger.

VOTE :

- On ne parle pas du tout ( rien à déclarer) : 30

- On distribue le tract : 1

- On se déclare Non violent : 8

- On insiste sur le coté légal : 6


Les médias principaux:

- Ils viennent nous voir: ex Wit FM , refus d'interviews en aparté, propositions qu'ils viennent en AG . Si on a des communications vers eux: il faut avoir un cadre très précis. Ce servir d'eux comme étant un accessoire.

- se réunir pour proposition graphique

- répondre à une série de questions : qui , quoi; comment...lister et reprendre de façon méthodologique Proposition de rencontre avec un habitué de l'événementiel.

- le site internet va t'il faire doublon ou pas?

- la proposition de base: le blog est un outil limité, un site permet une base bibliographique, un profil utilisateur,un agenda , un mur pour écrire ce qui nous indigne, ce qu'est la démocratie, des propositions. C'est plus technique.

- les médias officiels sont aussi responsables du manque d'informations.

- les médias vont tout déformer, le seul truc à donner c'est le tract.

- les journalistes font parfois du bon boulot, on a un droit de réponse, il y a des bons articles, c'est dommage de s'en passer.

- si on évolue au niveau du contenu, on pourra peut être voir avec un média plus principal. C'est prématuré pour l'instant.

- En Espagne, au niveau juridique c'est plus restrictif; les médias sont venus parce qu'ils n'avaient plus le choix.

- Exemple des désobéissants qui traitent ce genre d'action: préparation d'un communiqué de presse, amener les infos importantes mais pas toutes. Quand on sera mieux rôdé ça sera plus facile.

- comment on gère si ils parlent de nous?

- ils ont essayé la semaine dernière: on a évincé le rapport individu/individu pour reporter vers le groupe. Proposition de travail sur une trame.

- A Gréce, à Athénes, les médias traditionnels n'ont jamais dit la vérité. A Bordeaux, nous sommes trop peu nombreux pour rétablir la vérité.

- Il faut faire un truc simple pour les médias, on doit essayer de canaliser la chose, la démocratie ce n'est pas exclure les gens qui ne liront pas forcément les médias alternatifs.

- si communication avec les médias il y a , il faut être clair sur questions: qui? Quoi.? Ou? Comment?

- si on ne leur parle pas, ils n'écriront pas.

- exemple de Madrid et des micros trottoirs...on est pas encore dans le cadre où on va arriver à parler avec eux.

- si ils viennent à nous, il faudra qu'on communique quelque chose.

- Pour le micro trottoir, si on se met tous d'accord sur la même chose, pas de problème.

- Vote : qui est pour communiquer avec les médias traditionnels: 24 pour et 18 contre

Proposition d'ajourner le vote et de le reproposer à la prochaine AG samedi (AG "principale")

Les médias alternatifs :

- les lister : Indymédia, AgoraVox...

VOTE : POUR LA COMMUNICATION ( majorité)

Les élus:

- On a rien à leur dire: on donne seulement le tract.

- Proposition communication: on ne va pas les voir, mais on peut se pencher sur ce qu'on veut, juste travailler sur une liste de revendications.

- Quand ils prennent leurs décisions, ils ne nous prennent pas en compte, on doit faire la même chose.

- c'est un mouvement récent, quand on communiquera, c'est qu'on aura eu un mouvement national.

Acte : VOTE général: on ne communique pas pour l'instant, mais il faut voir et évoluer selon les circonstances.

Interventions :

- beaucoup de gens s'engagent sur les actions et ne viennent pas , c'est désolant.

- Les gens ne peuvent pas forcément venir aux actions mais sont quand même dans la commission action

-Il faut INFORMER pour les actions, utiliser facebook.

- les gens n'ont pas forcément les moyens d'appeler, d'utiliser internet.

- Proposition de se mettre d'accord sur des principes de fonctionnement: une charte

- tout le monde peut faire des actions.

- VOTE : Chronologie des décisions prises en AG

- on est ici pour expérimenter la démocratie, si le vote est majoritaire, on peut aussi prendre en compte les votes minoritaires.

Création d'un comité de réflexion sur l'Organisation du débat et retranscription en AG

Intervention: 2 ans que je suis régularisé,j'ai commencé à Bordeaux j'étais seul. Il faut que les gens comprennent ce que vous faites ici. Mettre un objectif, ne pas brûler les étapes. Ce n'est pas parce qu'on a pas de papier qu'on n'existe pas; vous vous existez , vous avez de très belles idées. Aller vers toutes les assos.

- Il faut que les rôles dans les différentes commissions ne soient pas figées.

- aborder le fond maintenant; à voir dans les prochaines AG

- avant de remettre en cause le mode de fonctionnement, il faut le laisser vivre.

- Pourquoi tout voter? Parler de la base des prises de décisions. Appuyons sur la liberté.

- On a voté un campement à St michel: s'organiser!

* Proposition d'action pour demain:

- tractage

- 13h30 tribunal administratif , soutien à une étudiante qui a reçue une obligation de quitter le territoire.

- tee shirt blanc pour être reconnu?

- discuter plutôt que chanter, il faut que ce soit sérieux

- reprendre l'action de la victoire ( avec les cartons d'indignations) et la déplacer, avec plus de couleurs, un panneau avec un mec puissant pissant sur la terre. A Pey Berland par exemple..

- Il faut que la commission action organise le campement.

- Il faut impulser les choses de manière festive.

- Avoir une visibilité pour que ça ai plus de gueule.

- Proposition: organiser une action nocturne bruyante avec du bruit : être offensif dans la rue, casserolade...

- les chants, ça se fait dans toutes les manif', c'est pas forcément très efficace.

- Proposition: faire une grande manifestation, rassembler le plus de monde possible: tout ceux qui se sentent concernés, qui sont indignés...

- Nous sommes tous différents, et nos différences amènent des moyens différents. Moins on frustrera les énergies créatrices des gens, plus on sera efficace, il faut respecter les gens, leurs indignations et le moyen de l'exprimer.

- le chant est là pour s'exprimer

- lutter est une fête en soi

- juste parler entre nous et dire « pierre par pierre nous détruirons les centres de rétentions, » ce n'est pas rien, il faut de l'expérience, il faut parler aux faibles.

- Le groupe s'appelle « réelle démocratie », il faut que les jeunes apportent aux âgés et inversement. Que l'on respecte les envies de chacun et chacune.

- idée de chant: réécriture de la marseillaise par Gracme awright

- VOTE: 3 ACTIONS POUR DEMAIN: 16

- se rassembler à 13h30 devant le tribunal administratif pour la jeune fille sans papier

- partir en manifestation

- tractage.

Fin de L'AG vers 22h30, réunion des commissions, collecte de sous pour un mégaphone.